Découvrez ce qui de tout temps s’oppose avec puissance à beaucoup de personnes pour les empêcher d’entrer dans les promesses de Dieu. Israël a dû faire face à « Sihon, roi de Hesbon » alors qu’il était en chemin vers la terre promise. Qu’est-ce qui caractérise cet ennemi et comment le vaincre?
Dans cette nouvelle série de « Réflexions pratiques sur le Deutéronome » nous regardons au chapitre deux, intitulé « En route vers le nord ».
Voici un survol rapide de cette présentation du chapitre 2 :
- 01:14 La marche dans le désert (v. 1–3)
- 01:33 — Tourner en rond
- 02:24 — Le cri de commandement
- 06:51 En route vers le nord : Ésaü (v. 4–7)
- 14:05 — Expression « pendant ces 40 ans »
- 15:52 En route vers le nord : Moab et Ammon (v. 8–13)
- 19:44 — 38 ans dans le désert!
- 30:05 En route vers le nord : Sihon, roi de Hesbon (v. 26–29)
- 31:16 — Proposition amicale de payer pour passer
- 32:32 — La réponse de Sihon
- 43:30 — Un appel à prendre ce territoire pour l’Éternel
- 45:27 — Opposition active de Sihon et victoire
- 48:30 — Dieu a tout donné
Transcription de cette présentation
Alors bonsoir à tous, ça fait plaisir de pouvoir se revoir de nouveau pour continuer ces réflexions pratiques sur le livre du Deutéronome. Et puis on va regarder maintenant au chapitre 2 que j’ai intitulé : « En route vers le nord », donc « En route vers le nord ». Et puis on va commencer tranquillement ces présentations en lisant quelques passages.
On continue dans « L’historique des voies de Dieu envers Israël ». C’était le grand titre que nous avons commencé à regarder dans le chapitre 1. Donc on est en train de regarder ici ce que Moïse raconte au peuple dans l’attente de l’entrée imminente dans la terre promise. Il rappelle les voies de Dieu envers eux. Et nous allons maintenant regarder justement dans le chapitre 2 ce moment où le peuple est appelé à entrer dans le pays.
Alors, on va faire la lecture des trois premiers versets et on va faire comme on a l’habitude de faire : on va regarder à quelques réflexions alors qu’on y va. Parfois plus courtes, parfois plus longues. Ce n’est pas un exposé, une exégèse du passage, mais vraiment des réflexions pratiques pour notre encouragement. Alors, faisons la lecture de ces quelques versets ensemble.
La marche dans le désert (v. 1–3)
« Et nous nous tournâmes, et nous partîmes pour le désert, par le chemin de la mer Rouge, comme l’Éternel m’avait dit, et nous tournâmes autour de la montagne de Séhir, plusieurs jours. Et l’Éternel me parla, disant : Vous avez assez tourné autour de cette montagne ; dirigez-vous vers le nord. »
Tourner en rond
Alors, on a ici l’appel où le peuple va se diriger vers le nord pour entrer enfin dans le pays qui avait été promis. Ah, vous avez assez tourné en rond, on lit, plusieurs jours. Trente-huit ans, c’est ça hein ? Ah, tourné en rond plusieurs jours ! Le résultat de l’incrédulité, comme on l’a vu dans notre chapitre 1.
Nous ne pouvons pas avancer dans les voies de Dieu sans la foi en Dieu et en sa parole. Et c’est une leçon qui est encore bonne pour nous aujourd’hui. C’était vrai pour Israël, c’est encore vrai pour nous. On peut tourner en rond très longtemps dans notre marche comme croyant, lorsqu’on ne saisit pas les choses simplement par la foi comme Dieu nous les a données.
Le cri de commandement
Et il y a eu par contre, on lit au verset 3, enfin ce moment où ils ont été appelés à entrer dans la terre promise, à monter vers le nord. Vous savez pour nous aussi, il y a très bientôt le jour où le cri de l’appel pour nous va sonner. Le Seigneur Jésus va nous appeler pour aller dans sa présence et ce sera le véritable repos pour nous aussi. Maintenant — peut-être que je vais faire cette note plusieurs fois ; je ne sais pas si je l’ai déjà mentionné dans notre étude du chapitre 1 — mais une note importante concernant l’application des choses que nous lisons dans le livre du Deutéronome. Quand on applique ce qu’on lit dans le Deutéronome pour nous croyants, peuple de Dieu, qui sommes attachés à Christ, qui sommes l’Église, l’assemblée du Dieu vivant, eh bien, ce qui nous est mentionné, il ne faut pas oublier que la marche dans le désert — lorsqu’on lit Israël qui marche dans le désert — ça nous parle à nous aussi de notre marche dans ce monde comme enfants de Dieu. Et que lorsqu’on lit au sujet du pays promis, des bénédictions que le peuple devait avoir sur terre, Israël, ça, ça s’applique à nous au sujet des bénédictions spirituelles que nous avons en Christ. C’est ce qu’on lit dans Éphésiens, chapitre 1, que nous avons été bénis de toute bénédiction spirituelle en les lieux célestes en Christ. La possession du pays, la terre promise, correspond à cela pour nous.
C’est aussi là que les combats spirituels ont lieu. Dans Éphésiens chapitre 6, qu’est-ce qu’on lit au verset 12 ? On lit que notre lutte n’est pas contre le sang et la chair, mais contre les principautés, contre les autorités, contre les dominateurs de ces ténèbres, contre la puissance spirituelle de méchanceté qui est où ? Dans les lieux célestes. Dans les lieux célestes. Alors, on a été béni de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes, on lit dans Éphésiens chapitre 1, verset 3 et suivants. Et dans le chapitre 6, nous apprenons aussi que c’est là le lieu des combats pour nous comme enfants de Dieu. Alors, vous voyez, cette terre promise, c’est cela. Ce sont ces lieux célestes en Christ. C’est là que sont nos bénédictions. C’est là aussi que sont les combats.
Donc pour nous, enfants de Dieu, lorsqu’on lit le Deutéronome, entre autres — et on va faire plusieurs applications en lisant ce chapitre ; ce n’est pas une exégèse encore une fois, mais c’est vraiment des réflexions pratiques pour nous, appliquer ce qu’on peut trouver parce que ces choses ont été écrites pour notre enseignement, pour notre profit aussi — eh bien souvenons-nous de cela. La marche du désert, c’est notre vie dans ce monde et la possession du pays promis, c’est vraiment nos bénédictions spirituelles que l’on a en Christ, et là aussi où sont les luttes et les combats, les luttes et les combats spirituels.
Donc, le croyant est caractérisé par ces deux choses dans sa vie : la marche dans le désert et les combats spirituels dans le domaine même dans lequel nous avons été bénis de toute bénédiction spirituelle en Christ. Les deux parlent de choses présentes, actuelles. La terre promise pour nous, ce n’est pas les choses du ciel lorsque nous serons avec le Seigneur Jésus. Il n’y aura plus de combat là-bas. Ça va être le repos. Ça sera fini, les luttes. Donc, il faut comprendre que les lieux célestes, ce n’est pas le ciel. Entrer dans le Canaan, la terre promise, ce n’est pas le ciel. Bon, évidemment, on a des cantiques parfois qui font référence à Canaan comme étant notre entrée dans le ciel. Ça, ça fait partie du patois de Canaan comme on dit, du jargon. Ce sont de beaux cantiques. Mais lorsqu’on l’applique correctement ici, on voit Israël lorsqu’il entre dans la terre promise, c’est les combats, c’est les luttes, c’est toutes ces choses-là. On le voit avec Josué, etc. Ça s’applique vraiment aux choses qui sont dans les lieux célestes présentement pour nous.
Nos bénédictions sont là en Christ et nos combats sont là aussi en Christ. C’est pour ça que nous devons combattre spirituellement pour gagner ce territoire dans nos vies, dans les choses spirituelles, pour vraiment faire nôtre ce qui nous a été donné en Christ — ces promesses et ces connaissances que nous avons de l’œuvre de Dieu, de l’œuvre du Seigneur Jésus pour nous.
Donc ainsi, en attendant d’entrer dans les cieux véritablement pour y trouver le repos de Dieu, pour être avec le Seigneur Jésus dans la joie, dans le repos éternel, là où il n’y aurait plus le péché, où il n’y aurait plus ces choses-là eh bien dans l’attente si on est dans une bonne disposition spirituelle, on peut, nous aussi, profiter des bénédictions que nous avons en Christ et qui sont pour nous. Mais il faut les acquérir, encore une fois. Ce sont les leçons que nous trouvons et dans le livre du Deutéronome et aussi dans celui de Josué.
Lisons maintenant les versets 4 à 7.
En route vers le nord : Ésaü (v. 4–7)
« Et commande au peuple, disant : Vous allez passer par les confins de vos frères, les fils d’Ésaü, qui habitent en Séhir, et ils auront peur de vous ; et soyez bien sur vos gardes ; vous n’engagerez pas de lutte avec eux, car je ne vous donnerai rien de leur pays, pas même de quoi poser la plante du pied, car j’ai donné la montagne de Séhir en possession à Ésaü. Vous achèterez d’eux la nourriture à prix d’argent, et vous la mangerez ; et l’eau aussi, vous l’achèterez d’eux à prix d’argent, et vous la boirez. Car l’Éternel, ton Dieu, t’a béni dans toute l’œuvre de ta main ; il a connu ta marche par ce grand désert ; pendant ces quarante ans, l’Éternel, ton Dieu, a été avec toi ; tu n’as manqué de rien. »
Alors voilà, nous pouvons voir qu’en route vers le nord, eh bien ils ont rencontré le territoire d’Ésaü. Qu’est-ce qu’on peut tirer de ces choses pour nous ? Alors, c’est fort intéressant de remarquer qu’Ésaü est appelé vos frères. Édom, fils d’Ésaü, « vos frères ». Ésaü et Jacob étaient bien les deux fils d’Isaac. Nous avons le terme frères ici et c’est digne de mention. Si Abraham a dit à Lot : « Nous sommes frères » dans Genèse chapitre 13, verset 8, on verra dans quelques instants que ce n’est plus du tout mentionné concernant Moab et Ammon.
Donc, c’est tout à fait approprié pour nous de tirer une leçon ici du fait que ça soit mentionné qu’Ésaü est appelé vos frères.
Il faut dire par contre que les fils d’Ésaü n’ont pas eu la même part aux expériences d’Israël. Israël vient de vivre la délivrance, la loi, ils ont reçu la loi, la construction du tabernacle et la sacrificature, les soins de Dieu dans le désert. Eh bien, Ésaü n’a pas eu part à ces expériences-là, mais ils tiennent néanmoins un territoire qu’ils ont reçu de Dieu dans le passé. C’est ce qu’on lit ici.
Ils sont ici appelés frères. Eh bien, on pourrait l’appliquer à la famille éloignée de la foi, si vous me permettez l’expression, des personnes qui dans le passé ont eu des expériences avec Dieu, mais ils n’ont pas de lien maintenant, dans le présent, avec le témoignage que Dieu rend.
Nous pourrions dire, pour l’appliquer ainsi, qu’ils n’ont jamais pu laisser le système de ce monde et entrer pleinement dans les choses de Dieu. On peut penser, entre autres, pour en tirer un exemple ou une application, à tout ce qui concerne la réforme. Il y a eu le mouvement de l’esprit qui a été fait à ce moment-là, mais il y a eu aussi ce qui est arrivé humainement parlant. Puis, pendant la réforme, on s’est éloigné quand même des choses qui n’étaient pas bonnes, mais on était quand même toujours bien mêlé avec le système de faire de ce monde, la religion, etc. Il y a eu du territoire gagné pour Dieu, en effet, qui a été donné. C’est vrai, mais ce n’est pas le plein témoignage que Dieu veut que nous ayons. C’est une petite application pour donner l’idée ici. Édom tient vraiment un territoire que Dieu leur a donné, mais ils n’ont pas eu part aux expériences qu’Israël a eues. Et ça, c’est une grande différence. Alors, est-ce qu’il fallait leur faire la guerre, à Édom ? Non. Est-ce qu’il faut d’un autre côté chercher leur aide ? Non plus. Le peuple avait été grandement béni et n’avait pas besoin des ressources des autres nations. Au contraire même, ils étaient une source de bénédiction et d’enrichissement pour les autres. Dieu a pourvu aux besoins du peuple d’Israël et il pourvoit à nos besoins encore aujourd’hui aussi.
On n’a pas besoin des richesses du monde ni de son aide. Quoi ? Est-ce que l’assemblée aurait besoin des choses de ce monde ? Pas du tout. C’est notre Seigneur Jésus qui pourvoit à tous les besoins de son assemblée. Alors voilà une leçon qu’on peut tirer ici. Ils étaient appelés, le peuple, à passer à côté de Moab, à payer pour tout ce qu’ils allaient utiliser pendant leur passage, parce que Dieu les avait bénis. Ils n’avaient pas besoin de recevoir les — je vais faire attention à ce que je dis, mais disons — les généreux dons et les avantages d’Édom et d’en demander, tu sais : « Tu pourrais nous donner ça, nous faire un petit rabais ou je ne sais pas quoi. » Non, vous allez passer, vous allez payer, parce que je vous ai bénis. Et de fait, ils allaient être par cela une bénédiction pour eux.
Si on garde un peu à l’esprit cette idée de parents éloignés dans la foi, de ce… Eh bien, on peut être une bénédiction pour ceux qui n’ont pas pleinement compris tout ce qu’il y a dans l’œuvre accomplie de Jésus Christ à la croix. Et ça, c’est une chose importante. Donc voilà, par leur expérience avec Dieu, Israël et la bénédiction que Dieu leur a donnée, ils pouvaient être une source de bénédiction pour les autres nations. Est-ce qu’il ne devrait pas en être de même pour chacun de nous aujourd’hui ? On peut enrichir les autres des choses qu’on a reçues de Christ afin qu’eux aussi profitent des mêmes vérités bénies que nous avons maintenant. Que la vie est en Christ, que l’œuvre du salut est accomplie, qu’on a un appel céleste, que nous attendons la prochaine venue du Seigneur Jésus-Christ, etc. Toutes ces choses-là sont des vérités précieuses qui ont été largement abandonnées et perdues dans bien des endroits dans la chrétienté. Mais on peut être une bénédiction même pour ceux-là. Donc Dieu avait certainement donné à ces croyants des temps passés des choses importantes.
Ils occupent un territoire que Dieu leur a donné, mais depuis, les choses ne se sont pas améliorées pour eux, puis ils n’ont pas progressé. On peut remarquer que même dans ces grands mouvements du passé, ces grandes dénominations chrétiennes, entre autres — j’ai pris l’exemple de la réforme — ce qui en est devenu aujourd’hui, c’est absolument épouvantable. Puis quand on lit l’histoire d’Édom, comment ça s’est terminé, le parallèle n’est pas très difficile à faire. Alors, on ne va pas prendre ce qu’ils ont ni désirer ce qu’ils ont. On a beaucoup mieux en Christ. On ne veut pas faire cela, mais on peut les enrichir de ce que Dieu nous a donné.
On va ni toucher, ni chercher, ni désirer avoir, ni retourner à ce qu’ils ont. Voilà. On va de l’avant avec les soins de Dieu vers les riches promesses qu’il nous a faites, tout comme Israël aussi devait simplement passer, payer pour ce qui était nécessaire en allant vers les riches promesses qui étaient devant eux. On pourrait penser un peu à ce que les disciples ont dit au Seigneur Jésus quand ils avaient empêché un homme de chasser les démons au nom du Seigneur Jésus parce « qu’il ne nous suit pas », il n’est pas avec nous. Nous aussi, il faut faire attention de dire : « ils ne te suivent pas avec nous ». Puis commencer à empêcher… non, on peut être là pour bénir les autres aussi.
Donc voilà ici pour ce qu’on peut tirer peut-être du fait que le peuple devait passer à côté d’Édom.
Expression « pendant ces 40 ans »
L’autre expression qu’on a lue dans cet extrait, c’est pendant ces quarante ans. Ouuh, quarante ans. C’est intéressant, le chiffre quarante revient plusieurs fois dans les Écritures. On avait fait une étude dans le passé sur les nombres qu’il y a dans la parole de Dieu. Eh bien quarante nous parle d’une période de probation, d’épreuve, de châtiment, mais pas un jugement. Châtiment correctif. Nous parle aussi d’un test complet selon la pleine responsabilité que l’on a. Donc c’est un temps de mise à l’épreuve, c’est le désert. Et puis nous aussi, cette marche dans le désert est pour nous l’épreuve de notre foi. Mais Dieu est avec nous, il nous bénit des choses spirituelles en Christ. Il connaît tout ce qui concerne notre marche. Il a soin de nous à tous égards. Oui, mais dans les choses qui ont trait à la vie sur cette terre, dans ce désert, il a soin de nous. Pas juste dans des choses spirituelles, il a soin de nous à tous égards.
Encore une fois, tout ce qu’on lit dans ces chapitres, c’est tout du côté est du Jourdain. Ce n’est pas dans le territoire qui a été directement promis, mais ça fait quand même partie de l’héritage que Dieu voulait donner aux siens. C’est le côté est du Jourdain, puis encore une fois, l’autre côté nous parle des lieux célestes en Christ. On va revenir à quelques applications sur cela dans quelques instants. Donc, on peut aussi dire que nous aussi, nous n’avons manqué de rien. Et c’est le beau dernier verset que nous avons lu. Moïse dit au peuple : « Vous avez manqué de rien ? » Nous aussi, on peut dire dans la grâce de Dieu, dans ses soins pour nous, que nous ne manquons de rien. Pendant notre temps ici-bas, pendant cette traversée dans le désert, pendant nos combats aussi dans le pays promis pour grandir en Christ, nous ne manquons de rien. Le Seigneur, il a soin de nous.
Lisons maintenant les versets 8 à 13, une autre section de notre passage à l’étude.
En route vers le nord : Moab et Ammon (v. 8–13)
« Et nous laissâmes nos frères, les fils d’Ésaü, qui habitent en Séhir, passant devant la plaine, devant Élath et Étsion-Guéber, et nous nous tournâmes, et nous passâmes par le chemin du désert de Moab. Et l’Éternel me dit : Tu n’attaqueras pas Moab, et tu ne te mettras pas en guerre avec eux, car je ne te donnerai rien de leur pays en possession, car j’ai donné Ar en possession aux fils de Lot. (Les Émim y habitaient auparavant, un peuple grand et nombreux et de haute stature comme les Anakim ; ils sont réputés, eux aussi, des géants, comme les Anakim, mais les Moabites les appellent Émim. Et les Horiens habitaient auparavant en Séhir, et les fils d’Ésaü les dépossédèrent, et les détruisirent devant eux, et habitèrent à leur place, comme a fait Israël dans le pays de sa possession, que l’Éternel lui a donné.) Maintenant, levez-vous et passez le torrent de Zéred.— Et nous passâmes le torrent de Zéred. »
« En route vers le nord : Moab et Ammon. »
On trouve encore des choses ici intéressantes à souligner concernant ce deuxième peuple par lequel Israël devait passer. Donc, le peuple devait passer à côté du territoire de Moab. L’Éternel leur dit de ne pas les attaquer, car ils n’auraient rien de leur territoire. Dieu leur avait donné ce territoire, aux Moabites, et on le voit dans le verset 9 : « car j’ai donné Ar en possession aux fils de Lot. »
Ensuite, ce qui nous est décrit, ce sont les peuples qui étaient là auparavant. Juste pour faire simple : il y avait les Émims, c’était un peuple grand et fort comme les Anakim, et les Moabites les appelaient les Émims. Et puis il y avait les Horiens aussi qui habitaient Séhir. Donc, on sait que Séhir a été donné par Dieu à Ésaü et sa descendance. Et puis, c’étaient les Horiens qui étaient là. Et puis les Émims, ils ont été dépossédés par les Moabites.
Et il y a quelque chose d’intéressant mentionné au verset 12, c’est écrit : « Et les Horiens habitaient auparavant en Séhir, et les fils d’Ésaü les dépossédèrent, et les détruisirent devant eux, et habitèrent à leur place, comme a fait Israël dans le pays de sa possession, que l’Éternel lui a donné. » Dieu avait donné ce territoire à Ésaü. Verset 5, où on a lu : « car j’ai donné la montagne de Séhir en possession à Ésaü », et Dieu a donné la victoire. Et comme cela allait être le cas aussi maintenant pour Israël, ou plutôt rétrospectivement, Moïse le dit maintenant, ça leur a été donné. De fait, c’était arrivé. Donc Dieu avait donné la victoire à Israël. Ce que Dieu avait donné à Israël, c’était à eux. Mais Dieu avait donné à Édom — et puis avait donné à Moab et Ammon — un territoire aussi. Et Dieu reconnaît encore cela ici. Ce qu’il a donné, il l’a donné.
Mais, on peut aussi mentionner quelques autres choses sur Moab dans un instant.
Juste en attendant, on va simplement mentionner qu’au verset 13, ça nous dit que le peuple a passé le torrent de Zéred. Si vous regardez vos cartes à la fin de vos Bibles, vous allez voir qu’une fois qu’ils passent le torrent de Zéred, pour quitter le territoire d’Édom, des fils d’Ésaü, eh bien, ils entrent dans le désert de Moab. Donc, le verset 8, où c’est écrit qu’ils entraient dans Moab, eh bien, est rattrapé ici au verset 13. Ils passent et ils entrent dans le territoire de Moab. On va continuer notre lecture parce que justement, ça parle encore de Moab, puis on a encore quelques commentaires à faire sur le sujet.
Donc continuons à lire dans notre passage les versets 14 et 15.
38 ans dans le désert !
« Et les jours que nous avons marché depuis Kadès-Barnéa jusqu’à ce que nous ayons passé le torrent de Zéred, ont été trente-huit ans, jusqu’à ce que toute la génération des hommes de guerre ait péri du milieu du camp, comme l’Éternel le leur avait juré. Et la main de l’Éternel a aussi été contre eux, pour les détruire du milieu du camp, jusqu’à ce qu’ils eussent péri. »
Trente-huit ans. Eh bien, comment nous aussi nous sommes souvent peu enclins à aller avec zèle, prendre possession des bénédictions spirituelles que nous avons en Christ ! Notre incrédulité, comme on l’a vu dans le chapitre 1, dans notre étude précédente, nos pensées, comme on va le voir dans ce chapitre dans quelques instants, puis notre confort, comme on va le voir dans le chapitre 3, Dieu voulant, eh bien, ce sont des choses qui nous tirent et nous retiennent en arrière. C’est la chair et c’est une grande perte pour nous. Nous lisons que la main de l’Éternel fut contre la génération des hommes de guerre pour les détruire. Eh bien cette génération des hommes de guerre, justement, était sans foi. Et puis ils avaient, eux, de quoi peut-être se confier dans leurs propres forces. On les appelle des hommes de guerre. Autrement dit, c’étaient des hommes faits, ils avaient des connaissances, ils sortaient d’Égypte, des hommes de guerre. C’est juste une application ici. Ils avaient peut-être de quoi se confier en eux-mêmes. Mais la nouvelle génération, elle, qui avait grandi dans le désert, elle, elle allait vaincre par la foi, non pas parce que c’était des hommes de guerre, non pas par ses propres forces, mais parce qu’ils croyaient Dieu et lui faisaient confiance.
Trente-huit ans. Jésus a guéri un homme infirme depuis trente-huit ans au réservoir de Bethesda.
C’est lorsque cet homme a reconnu, quand Jésus lui a parlé, veux-tu être guéri, il a dit : « Oui, mais j’ai personne ». Eh bien, c’est lorsqu’il a reconnu qu’il n’avait personne qu’il a été guéri justement. Et c’est une leçon pour nous. On a toujours le choix de se confier soit en nous-mêmes ou dans d’autres hommes, ou de se confier en Dieu.
Et c’est lorsque nous nous confions en Dieu qu’il y a la bénédiction. Trente-huit ans pour que cette génération qui avait de quoi se confier en elle-même meure dans le désert et pour que la génération de la foi entre dans les promesses de Dieu. Nous, comme chrétiens, on n’est pas obligé d’attendre trente-huit ans pour entrer dans les promesses de Dieu. Elles sont nôtres, déjà. Mais si on veut y progresser, si on veut y entrer véritablement, si on veut posséder le pays, le territoire spirituel qui nous a été donné à la gloire du Seigneur Jésus, pour la gloire de son nom et la gloire de Dieu, eh bien, il faut la foi. Il faut se confier en Dieu, croire en ses promesses et entrer dans celles-ci. Un pas à la fois, chaque jour, jusqu’à la venue de notre Seigneur Jésus.
On continue notre lecture maintenant dans les versets 16 à 23.
« Et il arriva que, lorsque tous les hommes de guerre eurent péri du milieu du peuple par la mort, l’Éternel me parla, disant : Tu vas passer aujourd’hui la frontière de Moab, qui est Ar, et tu t’approcheras vis-à-vis des fils d’Ammon ; tu ne les attaqueras pas, et tu n’engageras pas de lutte avec eux, car je ne te donnerai rien du pays des fils d’Ammon en possession, parce que je l’ai donné en possession aux fils de Lot. (Il est aussi réputé pays des Rephaïm ; les Rephaïm y habitaient auparavant, et les Ammonites les appellent Zamzummim, peuple grand et nombreux et de haute stature comme les Anakim ; mais l’Éternel les détruisit devant eux, et ils les dépossédèrent et habitèrent à leur place, — comme il fit pour les fils d’Ésaü, qui habitent en Séhir, lorsqu’il détruisit les Horiens devant eux, et qu’ils les dépossédèrent ; et ils ont habité à leur place jusqu’à ce jour. Et quant aux Avviens qui habitaient dans des hameaux jusqu’à Gaza, les Caphtorim, sortis de Caphtor, les détruisirent et habitèrent à leur place.) »
Les fils d’Ammon avaient aussi un territoire qui leur a été donné, comme pour Moab, aux descendants de Lot. C’était Dieu qui le leur avait donné. Et puis on se souvient que Moab et Ammon, ce sont justement des descendants de Lot, on le lit dans Genèse chapitre 19 versets 36 à 38, où l’une des filles de Lot est allée vers son père pendant qu’il était ivre. Et puis elle a eu un fils et de lui sont descendus les Moabites. De la même manière, sa deuxième fille a fait la même chose et d’elle aussi un fils et qu’elle a appelé Ben-Ammi. Et puis c’est de lui que les Ammonites sont sortis. Donc ce territoire avait été occupé par les Rephaïm, les Ammonites, ils les appelaient les Zamzummim. C’est ce qu’on trouve dans le passage ici. Chacun a son nom pour le même groupe de personnes. Pour les Israélites, c’étaient les Rephaïm, pour les Ammonites, c’étaient les Zamzummim. Bref, ils avaient été vaincus aussi. Dieu leur avait donné ce territoire et c’était à eux. Mais on peut maintenant remarquer ceci — on l’a mentionné tantôt — que ni Moab ni Ammon ne sont appelés frères. Et cela dit, nous le mentionnons encore une fois. Si Ésaü est appelé encore frère, Moab et Ammon, non. Bien qu’Abraham dit à Lot « on est frère », c’était son neveu.
Ce que Dieu a donné aux descendants de Lot, c’est-à-dire Moab et Ammon, est encore reconnu, mais c’est tout. Dieu les avait aidés à vaincre les géants qui étaient là avant eux. Tout cela était selon la pensée de Dieu, mais en ce qui concerne quelque filiation avec Abraham, bien que Lot ait eu aussi la foi aussi petite soit-elle, il n’y avait rien à mentionner maintenant. C’est un ancien cousin, on pourrait dire bien loin, c’est tout, mais pas « mes frères ».
Non, pas « mes frères ». Si on l’applique, on peut penser à quelques mouvements du passé lointain aussi où Dieu a travaillé et où des victoires ont été obtenues, mais ce n’était quand même pas le terrain de la foi. Bien des choses par exemple, — une application ici, vous me permettez, soyez doux avec moi, mais je vais faire une application ici — il y a bien des choses qui ont été faites sous le nom du christianisme par exemple, mais il n’y avait pas la vraie foi. Néanmoins peut-être que les causes étaient moralement selon la pensée de Dieu et que Dieu a permis les victoires, mais cela n’était pas pour autant le terrain de la foi et il faut faire la différence dans ces choses.
Bref, ils ne sont pas appelés frères et il faut prendre garde à cela. Il faut prendre garde à ça. Pourquoi est-ce qu’il faut prendre garde ? Eh bien remarquons que c’est après leur victoire sur Sihon et Og — on n’a pas encore lu là, on est en train d’y arriver ici — mais historiquement, si on trouve, retourne dans les autres livres dans la Bible, dans le livre des Nombres par exemple, chapitre 25 etc., on remarque que c’est après leur victoire sur Sihon et Og que Israël a eu des troubles avec Balak et Balaam. Leur manque de vigilance après, la suggestion de Balaam à Balak, avait été une grande source de trouble lorsque le peuple a été induit à commettre la fornication avec les filles de Moab. Nombres 25 verset 1. On lit que c’était de Balaam dans Nombres 31 verset 16 que cette idée-là est venue. On lit ceci : « Voici, ce sont elles qui, à la parole de Balaam, ont donné occasion aux fils d’Israël de commettre une infidélité contre l’Éternel, dans l’affaire de Péor, et il y eut une plaie sur l’assemblée de l’Éternel. » Donc voilà, c’est aussi rapporté dans l’Apocalypse chapitre 2 verset 14 : « Mais j’ai quelques choses contre toi : c’est que tu as là des gens qui tiennent la doctrine de Balaam, lequel enseignait à Balac à jeter une pierre d’achoppement devant les fils d’Israël, pour qu’ils mangeassent des choses sacrifiées aux idoles et qu’ils commissent la fornication. » Donc on a ici Balaam qui avait suggéré de faire cela à Balak, et quelle pierre d’achoppement ! S’ils avaient été attentifs, Moab n’était pas appelé tes frères, mes frères. Non, ils devaient prendre garde. Quand les Madianites ont été éliminés, Balaam aussi est mort avec eux. Ça, c’est de l’histoire, ça ne nous est pas rappelé dans le Deutéronome, mais ce n’étaient pas des frères. Il fallait qu’ils fassent attention.
Faut faire attention. C’est pas tout le monde qui peut-être prononce le nom du Seigneur, qui fait quelque chose vraiment au nom du Seigneur. Le Seigneur Jésus a dit lui-même, plusieurs diront : « Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prêché en ton nom, fait des guérisons des miracles ? » Et Jésus va leur dire quoi ? « Allez-vous-en loin de moi vous qui pratiquez l’iniquité, je ne vous connais pas. » Et voilà, il faut être sur nos gardes.
Ainsi, il ne fallait pas convoiter (pour le peuple) ce qu’ils avaient ni le prendre. Israël avait une bien meilleure part avec l’Éternel et nous aussi aujourd’hui, on a une bien meilleure part dans les choses qui nous ont été données et que nous pouvons comprendre, étudier, apprécier, saisir pour nous-mêmes dans la parole de Dieu. L’œuvre de Christ nous ouvre des portes extraordinaires à toutes les richesses de Dieu et nous sommes véritablement bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ. Lisons maintenant les versets 24 et 25 pour poursuivre ces quelques réflexions pratiques.
En route vers le nord : Sihon, roi de Hesbon (v. 26–29)
« Levez-vous, partez, et passez le torrent de l’Arnon. Regarde, j’ai livré en ta main Sihon, roi de Hesbon, l’Amoréen, et son pays : commence, prends possession, et fais-lui la guerre. Aujourd’hui je commencerai à mettre la frayeur et la peur de toi sur les peuples, sous tous les cieux ; car ils entendront le bruit de ce que tu fais, et ils trembleront, et seront en angoisse devant toi. »
Voilà un territoire déjà que Dieu voulait donner à Israël son peuple en deçà du Jourdain. Tout le territoire de Sihon, roi de Hesbon, l’Amoréen.
Mais avant de faire des commentaires, parce que c’est tout lié ensemble ces versets-là, on va continuer notre lecture dans les versets 26 jusqu’à 29, puis après ça, on va avoir quelques réflexions sur ce qui nous est mentionné ici. Donc, on continue notre lecture, verset 26 à 29.
Proposition amicale de payer pour passer
« Et j’envoyai, du désert de Kedémoth, des messagers à Sihon, roi de Hesbon, avec des paroles de paix, disant : Je passerai par ton pays ; j’irai seulement par le chemin, je ne m’écarterai ni à droite ni à gauche. Tu me vendras de la nourriture à prix d’argent, afin que je mange ; et tu me donneras de l’eau à prix d’argent, afin que je boive ; je ne ferai que passer avec mes pieds : comme m’ont fait les fils d’Ésaü qui habitent en Séhir, et les Moabites qui habitent à Ar ; jusqu’à ce que je passe le Jourdain et que j’entre dans le pays que l’Éternel, notre Dieu, nous donne. »
Donc, on vient de lire que l’Éternel a dit : « Va maintenant, entre, j’ai livré Sihon, roi de Hesbon, et tout ce qu’il a entre tes mains ». C’est fort intéressant de tirer quelques leçons de ce qui nous est mentionné ici. Si dans le chapitre 1, on a pu voir qu’un obstacle pour entrer dans la terre promise était l’incrédulité, ici maintenant, on va trouver un deuxième obstacle qui se trouve en Sihon, roi de Hesbon, quelque chose qui empêche d’entrer dans la terre promise.
On va faire quelques applications à cela. Donc on voit premièrement qu’il y a une proposition amicale dans les versets 26 à 29 qu’on vient de lire pour passer, en payant comme il avait fait avec Édom et avec Moab. Même si la conclusion était connue, les bonnes procédures ont été employées. Un bon témoignage a été montré. Il faut faire un peu comme c’est écrit dans le Nouveau Testament, ce qui est honnête aux yeux des hommes. Dans 2 Corinthiens chapitre 8, au verset 21, on lit : « car nous veillons à ce qui est honnête, non seulement devant le Seigneur, mais aussi devant les hommes. » Il n’y a aucun reproche qui pouvait être fait à Israël dans ce qu’ils étaient en train de faire. Ce n’est pas comme s’ils étaient venus tout de suite avec les épées, puis : « Nous autres, on prend la place, puis on défonce ! » On aurait pu dire : « Hé, ho, c’est quoi ça ? » Non. Proposer la paix, proposer de payer, toutes ces choses-là, ça a été fait en bonne et due forme. Un peu aussi comme on trouve dans Philippiens chapitre 2, versets 14 et 15, où c’est écrit : « Faites toutes choses sans murmures et sans raisonnements, afin que vous soyez sans reproche et purs, des enfants de Dieu irréprochables, au milieu d’une génération tortue et perverse, parmi laquelle vous reluisez comme des luminaires dans le monde ». Donc, on a ce bel aspect que l’on trouve ici dans le peuple et qui nous rappelle, nous aussi, cette bonne démarche que nous pouvons avoir comme enfants de Dieu dans notre marche, une bonne façon de faire les choses.
Allons au verset 30 maintenant, qui nous présente vraiment l’aspect conclusif de tout ce qui est en train de se dérouler ici. Donc, ce qu’on est en train de voir, c’est justement, en route vers le nord, on a Sihon, roi de Hesbon, qui est rencontré. Et regardons maintenant qu’est-ce qui va se passer. Regardons le verset 30.
La réponse de Sihon
« Et Sihon, roi de Hesbon, ne voulut pas nous laisser passer par son pays ; car l’Éternel, ton Dieu, avait endurci son esprit et roidi son cœur, afin de le livrer en ta main, comme il paraît aujourd’hui. »
Sihon, roi de Hesbon, a refusé le passage au peuple. Et aucune négociation n’était possible. On voit dans Nombres 21 que Sihon avait fait la guerre contre le précédent roi de Moab et lui avait pris tout le territoire jusqu’à l’Arnon. Donc si vous regardez vos Bibles, vos cartes dans votre Bible, vous allez voir la région de Moab, vous allez voir l’Arnon, le torrent, là, qui passe. Et Moab possédait une zone plus au nord. Eh bien, Sihon a tout pris ce territoire-là. Le territoire de Sihon, roi d’Hesbon, l’Amoréen, allait ainsi du torrent de L’Arnon, qui était la limite de Moab, ça, c’est la partie sud de son territoire, jusqu’au torrent de Jabbok, qui était au nord de son territoire. Et ça couvrait grosso modo un peu plus d’un tiers de la longueur du Jourdain. Et ça devenait par conséquent presque impossible d’entrer dans le pays si le peuple ne pouvait pas passer. Et Sihon refusait au peuple de passer sur son territoire. Aucune raison de leur refus nous est mentionnée ici dans Deutéronome. C’est juste un « non, tu ne passeras pas ». Mais on l’apprend dans le livre des Juges, au chapitre 11, au verset 20. Ça nous est dit ceci, on apprend ceci : « Mais Sihon ne se fia pas à Israël pour le laisser passer par ses limites ; et Sihon rassembla tout son peuple, et ils campèrent à Jahtsa, et combattirent contre Israël. »
Autrement dit, Sihon n’a pas cru. Au lieu de croire, il a fait plutôt confiance à ses propres raisonnements et à ses propres pensées. Sihon était à la frontière même du pays de la promesse sur un peu plus du tiers du Jourdain, encore une fois. Si on prend le pays de la promesse comme étant les bénédictions qu’on a en Christ, si on l’applique dans le domaine des choses de Dieu, il était juste sur le bord… mais non, il n’allait pas croire. Il n’allait pas croire le peuple qui voulait y entrer. Il n’allait pas non plus le laisser passer. Et puis, il allait même activement en guerre contre ce peuple-là qui voulait entrer dans les promesses que Dieu leur avait données. C’était la pensée de Sihon contre la pensée de Dieu.
En résumé, c’était une simple et pure opposition à l’avancement du peuple de Dieu. Et c’est ce qui ressort du récit de Deutéronome 2.
Ils ont une prétention d’exclusivité pour leur territoire sur lequel ils sont. Ils empêchent les autres, ici Israël, à entrer dans leur territoire promis par Dieu, alors qu’eux-mêmes, dans les faits, n’ont aucune part à ce territoire — c’était même pas pour eux. Non, on passe pas. C’est une opposition motivée par l’incrédulité, parce qu’il ne les crut pas, et une opposition à Dieu.
Même si on propose de payer pour tout, encore une fois, la réponse est « non, non et non », et Sihon veut rien entendre. Il semble que le seul raisonnement ici, c’est de s’opposer aux progrès du peuple de Dieu. Qu’est-ce qui est pour plusieurs personnes encore aujourd’hui un obstacle aussi puissant que ce roi Sihon et qui les empêche de saisir ce que Dieu leur offre, étant reçu simplement par la foi, qu’est-ce qui est encore aujourd’hui un grand obstacle qu’on pourrait associer à Sihon, roi de Hesbon ?
Eh bien, j’aimerais suggérer ou faire une application ici, si vous me le permettez, que Sihon représente ce que nous lisons dans 2 Corinthiens chapitre 10 au verset 5 : « les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu ».
C’est ce que je pense, ce que Sihon représente, les raisonnements qui s’élèvent contre la connaissance de Dieu. Jésus a bien dit : « En vérité, je vous dis : si vous ne vous convertissez et ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. »
Voilà ce qui s’oppose avec tant de puissance à beaucoup de personnes pour entrer dans les promesses de Dieu de tout temps, aujourd’hui comme avant. Ce n’est pas seulement pour les incrédules, mais aussi même pour des croyants qui se sont fait prendre par différents pièges et arrêter dans leurs progrès spirituels en recevant justement ces raisonnements qui s’élèvent contre la connaissance de Dieu.
Ces raisonnements qui s’élèvent contre la connaissance de Dieu, ils nous sont décrits de trois manières dans le Nouveau Testament.
Premièrement, la philosophie. Ce qui veut faire de nous une proie. Paul écrit aux Colossiens chapitre 2 verset 8 : « Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par de vaines déceptions, selon l’enseignement des hommes, selon les éléments du monde, et non selon Christ ». La philosophie, c’est les pensées des hommes qui s’élèvent contre Dieu.
Ensuite, la deuxième chose, c’est la connaissance faussement ainsi nommée. On lit cela dans 1 Timothée chapitre 6, verset 20 : « Ô Timothée, garde ce qui t’a été confié, fuyant les discours vains et profanes et l’opposition de la connaissance faussement ainsi nommée » — ce qui prétend être la vraie connaissance, mais qui n’est pas du tout la connaissance de Dieu dans les faits. « Pourquoi est-ce que tu veux ça ? On a beaucoup mieux à te proposer. Euh, tu en fais déjà suffisamment, tu sais suffisamment de choses. Laisse faire, occupe-toi plutôt des grands sujets de la vie, de la philosophie, de la vraie connaissance des hommes. Ça va t’être utile. T’as pas besoin de… Laisse ta Bible de côté. Ben voyons, c’est quoi ça ? » La connaissance faussement ainsi nommée. Une prétention à quelque chose de supérieur.
Finalement, la troisième chose qui sont ces raisonnements qui s’élèvent contre la connaissance de Dieu, bien évidemment, c’est la religion des hommes qui s’oppose à Dieu. Dans Luc 11 verset 52, on trouve un exemple marquant de cela. On lit : « Malheur à vous, les docteurs de la loi ! car vous avez enlevé la clef de la connaissance : vous n’êtes pas entrés vous-mêmes, et vous avez empêché ceux qui entraient. » Voilà la religion, ce qu’elle fait. Elle empêche ceux qui voudraient bien entrer dans le bien des promesses de Dieu, elle les empêche d’entrer. Et non seulement Luc 11, on a un exemple de cela, de cette religion qui s’oppose à la vraie connaissance de Dieu, mais dans Jean 9 aussi, on se souvient que lorsque cet aveugle a été guéri, eh bien, il a fait face à l’opposition de l’établissement religieux, pour ainsi dire. « Ah bénis Dieu, cet homme-là, c’est un pécheur ! » « Hé oh oh, je sais pas, mais moi, je vais vous dire une chose. J’étais aveugle, maintenant, je vois. Fait que, hé, hein », bon, on connaît la suite du récit, mais c’est ça qui est arrivé. La religion qui s’opposait s’élevait contre la connaissance de Dieu. Alors ces trois choses sont toutes pour l’élévation de l’homme, son orgueil : la philosophie des hommes, la prétention à une connaissance supérieure des choses, la religion. Mais on veut pas s’humilier pour accepter la vraie connaissance de Dieu. Oh non ! Les raisonnements naturels, eux, ne peuvent pas se fier à Dieu et ils s’élèvent toujours contre Dieu.
Alors, on trouve cela et j’aime bien appliquer ces pensées-là à Sihon qui s’oppose « juste parce que » ! C’est tout ! Il n’a pas cru… C’est écrit dans Juges. Il s’oppose puis il ne veut pas que le peuple de Dieu entre dans le territoire. Ouais, j’aime bien appliquer cela à cela — ces raisonnements qui s’opposent contre la connaissance de Dieu.
Encore beaucoup aujourd’hui n’entrent pas dans le bien des promesses de Dieu à cause de l’une ou de l’autre de ces choses-là. Soit à salut — bien évidemment, premièrement — pour être sauvé ou plutôt même pour leur marche comme croyant, une fois sauvés. On peut être juste au bord du Jourdain et posséder un grand territoire de connaissances intellectuelles sur les choses de Dieu ou les pensées, les philosophies des hommes ou même la religion, mais ce n’est pas être dans le pays de la promesse. Bien qu’il pourrait être possible de le voir, même de très près, on n’est pas dedans. Il y a une grande différence entre les deux.
Alors voilà, même comme croyants, nos connaissances intellectuelles peuvent s’élever contre la réception de la vérité. Nous pensons savoir mieux et puis on s’humilie pas pour être instruits et enseignés par les Écritures. On s’humilie pas comme de petits enfants pour recevoir la vérité. Et ça, ça va complètement nous bloquer dans notre progrès spirituel, dans notre vie comme croyants. Il faut vaincre cet ennemi. Il y a seulement deux possibilités devant cet ennemi, devant lequel aussi il est impossible de négocier : soit vaincre, soit capituler.
Soit l’un sera vaincu par ses raisonnements, qui s’élèvent contre Dieu, soit il vaincra en croyant ce que Dieu dit. N’est-ce pas ce que Jean nous dit aussi dans sa première épître au chapitre 5 verset 4 : « et c’est ici la victoire qui a vaincu le monde, savoir notre foi. » C’est seulement par la foi qu’on peut avoir la victoire et entrer dans le bien des promesses de Dieu. Il restait juste une chose à faire contre Sihon et son royaume. Il fallait combattre. Il fallait gagner ce territoire afin de pouvoir entrer dans le bien des promesses de Dieu. J’ai le choix toute ma vie aussi : croire les promesses de Dieu ou suivre mes propres pensées, ou de façon plus générale, les pensées des hommes. Pour entrer dans le bien des bénédictions de Dieu, nous devons apprendre à écouter et croire Dieu.
C’est la foi et elle est nécessaire, comme on lit dans Hébreux 11 verset 6 : « Or, sans la foi il est impossible de lui plaire ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu est, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le recherchent. » Et cela continue aussi par le renouvellement de notre entendement tout le long de notre marche comme croyant. « Et ne vous conformez pas à ce siècle ; mais soyez transformés par le renouvellement de votre entendement, pour que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, bonne et agréable et parfaite. » (Romains 12 verset 2.)
On va lire notre verset 31 maintenant pour voir ce qu’il en est de la suite.
Un appel à prendre ce territoire pour l’Éternel
« Et l’Éternel me dit : Regarde, j’ai commencé à livrer devant toi Sihon et son pays : commence, prends possession, afin que tu possèdes son pays. »
Le peuple est maintenant appelé à prendre ce territoire pour l’Éternel. Israël devait, dans les pensées de Dieu, posséder ce territoire pour l’Éternel, même si c’était en deçà du Jourdain. Dans le livre du Deutéronome, on trouve rien de mauvais à cet égard. Nous voyons plutôt la pensée de Dieu, ce qui doit être possédé pour lui dans cette vie présente. Encore une fois, ce qui est de ce côté-ci du Jourdain, c’est ce qui a trait à notre vie, notre marche dans le désert, de façon générale. Et ce qui est de l’autre côté du Jourdain, ces lieux spirituels, ces lieux célestes où nous avons été bénis de toute bénédiction spirituelle. Donc, c’est une application de ce qui n’est pas dans la terre promise et qui parle de la vie de tous les jours. Dans d’autres passages, nous trouvons les aspects négatifs de ne pas être entrés dans le pays de la promesse, mais pas dans le livre du Deutéronome. Il y a des choses qui sont propres à notre temps, sur la terre, qui doivent être possédées pour Dieu.
Pour appliquer ce que nous avons déjà vu, nous pouvons penser à tout ce qui touche nos pensées quant aux choses de Dieu, afin que cela forme nos pensées à l’égard de toute chose dans notre vie, donc aussi nos pensées quant à la vie en société et la vie en général. Voilà pour l’application de ces choses. Dieu désire que dans nos vies, nos pensées nous les possédions pour lui. Et puis que cela découle en conséquences positives par le renouvellement de notre entendement.
On va regarder maintenant aux versets 32 à 37.
Opposition active de Sihon et victoire
« — Et Sihon sortit à notre rencontre, lui et tout son peuple, à Jahats, pour livrer bataille. Et l’Éternel, notre Dieu, le livra devant nous ; et nous le battîmes, lui, et ses fils, et tout son peuple ; et nous prîmes toutes ses villes, en ce temps-là, et nous détruisîmes entièrement toutes les villes, hommes, et femmes, et enfants ; nous ne laissâmes pas un réchappé ; seulement, nous pillâmes pour nous les bêtes et le butin des villes que nous avions prises. Depuis Aroër, qui est sur le bord du torrent de l’Arnon, et la ville qui est dans le torrent, jusqu’à Galaad, il n’y eut pas de ville qui fût trop haute pour nous ; l’Éternel, notre Dieu, livra tout devant nous. Seulement, tu ne t’es pas approché du pays des fils d’Ammon, de toute la rive du torrent de Jabbok, ni des villes de la montagne, ni de tout ce que l’Éternel, notre Dieu, nous avait commandé de ne pas toucher. »
Voilà, on a l’opposition active de Sihon et la victoire sur lui. Sihon n’a pas seulement dit non, mais il est allé activement en guerre.
On peut pas rester neutre sur la question d’apprendre à nous confier en Dieu et à marcher par la foi. Du moment que nous ferons un mouvement dans la direction de vouloir rentrer dans le bien des choses que Dieu nous a données, eh bien, Sihon, pour ainsi dire, il va venir activement contre nous pour s’opposer à notre progrès, pour entrer dans les choses de Dieu. Je mentionne cela comme ça pour continuer l’application pour nous. Les raisonnements qui s’élèvent contre la connaissance de Dieu vont toujours venir s’élever devant nous pour nous empêcher, nous nuire dans notre progrès spirituel comme enfants de Dieu.
Alors, il faut apprendre à vaincre ces choses pour soumettre nos pensées à ce que Dieu dit. C’est ça, croire ce que Dieu nous dit, c’est ça lui faire confiance. Et c’est ça aussi laisser renouveler notre entendement par l’enseignement de la parole de Dieu, par son Esprit. Ce n’est pas nous qui nous mettons au-dessus de la Bible, la parole de Dieu pour dicter notre façon de penser et de voir ; la philosophie, la connaissance, ainsi faussement nommée, la religion, c’est ce qu’ils font — ils se placent au-dessus de la parole de Dieu, puis c’est eux qui déterminent ce qui doit être des choses. Mais ce qu’on veut plutôt, c’est l’inverse. La parole de Dieu qui, elle, est la parole de Dieu, qui est toujours la même, qui ne change pas, qui demeure et qui nous enseigne toujours bonne, toujours vraie, toujours propre à enseigner, voilà, c’est ce qui doit être notre part aussi.
Donc le domaine de nos pensées, le domaine, ce domaine-là qui aussi a un impact sur toute notre vie, il doit être gagné pour Dieu, un territoire qui doit être gagné pour lui, si on veut pouvoir véritablement entrer dans le bien des bénédictions spirituelles que nous avons en Christ.
Dieu a tout donné
Dieu a tout donné. Ça nous est résumé d’une façon très succincte dans le verset 23, il a tout donné.
Les Moabites n’ont pas pu repousser les Amoréens et ont perdu le territoire qu’ils avaient à cet endroit. Mais Israël a pu le faire. Dieu ayant livré Sihon et son peuple en la main d’Israël, c’est maintenant Israël qui va occuper de droit ce territoire et la partie que Moab avait perdue, et puis tout ce qui allait vers le nord aussi, le long du Jourdain. Ce sera d’ailleurs la possession de ce territoire, le sujet de dispute des Moabites que nous voyons dans le livre des Juges au chapitre 11 — je le laisse à votre lecture — avec Jephté. Mais ils avaient tort. Ce territoire appartenait maintenant à Israël parce que nous le lisons ici, il a été donné par l’Éternel.
Comme les Moabites avaient reçu une part de l’Éternel, comme Édom avait reçu une part, Dieu leur avait donné ces choses-là, comme les Ammonites aussi, bien cela, c’était maintenant à la possession d’Israël. Et Jephté le leur rappelle, mais ils n’ont pas voulu écouter, puis ça s’est terminé en une guerre qu’ils ont perdue, que Jephté a gagnée pour Israël. Donc il faut la foi vivante et l’obéissance au commandement de Dieu pour vaincre cet ennemi des raisonnements, de la philosophie, de la religion des hommes dans notre vie. Une foi vivante, et obéir au commandement de Dieu. Dieu était avec Israël parce qu’Israël était avec Dieu. Et Dieu aussi, il est avec nous aujourd’hui. Si on marche avec lui, il nous donne aussi la victoire sur ces choses pour sa gloire.
J’aimerais aussi, en terminant, juste faire un commentaire sur le verset 34, une pensée sur le fait que même les enfants ont été mis à mort. Et ce n’est pas la première fois qu’on lit où il y a des combats, où des enfants sont mis à mort dans la parole de Dieu. On doit toujours voir les choses du point de vue de Dieu, sinon on va errer. La vie sur cette terre est brève, tout au plus. La vraie vie, c’est après, la vie éternelle. Et puis on oublie souvent ce fait en voyant ce qui est simplement autour de nous et en ne voyant pas les choses de l’autre côté comme Dieu les voit. Ainsi, les enfants sont pris dans la présence même de Dieu directement. Ils sont, oui, morts dans leur enfance, dans ce conflit ici, mais ils sont pris dans la présence de Dieu. Ce n’est pas comme s’ils étaient sous un jugement. On le sait très bien, on l’apprend dans les Écritures, ça, c’est clair. Dieu est le Père de plusieurs familles, on lit dans le Nouveau Testament. Éphésiens, chapitre 3, verset 15, « duquel est nommée toute famille dans les cieux et sur la terre ».
Donc, en considérant le fait que ces enfants auraient autrement grandi et appris dans les voies de leurs parents et qu’ils auraient fait pareil comme leurs parents, donc ce qui est mal — l’iniquité des Amoréens était venue à son comble — eh bien, c’est remarquable que cela ait été empêché dans les faits pour eux et qu’ils aient été reçus immédiatement dans la présence même de Dieu dès ce moment-là. Humainement parlant, on peut avoir plein de pensées et d’un autre côté, il ne faut pas déduire que la vie que Dieu a donnée n’est pas une chose sainte et importante, mais n’oublions pas de considérer que Dieu ne fait pas d’erreur. C’était le temps du jugement pour ces peuples à cause de leur iniquité. Il faut aller lire cela dans Genèse chapitre 15, au verset 16. Et même dans son jugement, Dieu, il trouve un moyen de montrer sa miséricorde et sa grâce. Regardez, même dans les sept années de tribulation qui vont bientôt venir sur la terre, est-ce qu’il n’y a pas plein de personnes qui vont mourir, des enfants, des adultes, tout plein de monde? Mais il y en aura encore plusieurs qui seront sauvés, même si humainement parlant, ce sera au prix de leur vie.
Le temps présent, là, c’est bref, c’est court. Ce qui compte vraiment, ce n’est pas la vie sur cette terre. On a une boussole détraquée si on pense que la vie c’est tout ! C’est après : c’est la vie éternelle. Est-ce qu’on est avec le Seigneur Jésus ? Est-ce qu’on est sous son œuvre accomplie ? Est-ce qu’on a reçu par la foi, cru que Christ est mort à notre place pour nos péchés ? Qu’il a payé le prix, le salaire que nous méritions, c’est-à-dire la mort, ressusciter le troisième jour et que ceux qui croient en cela maintenant, Dieu les justifie. Voilà.
Est-ce qu’on croit à cela ? Est-ce qu’on est sauvé ? Ou, si on n’a pas ça, on n’a rien du tout. Donc oui, c’est vrai, on peut lire ces choses-là puis se dire : « ah, c’est affreux », puis humainement parlant, c’est vrai, la vie c’est précieux et tout. Mais c’était aussi le temps du jugement, puis n’oublions pas que ces enfants sont maintenant dans la présence de Dieu. Autrement, ils auraient marché dans les mêmes voies que leurs pères, tout comme nous aussi, on aurait marché dans les mêmes voies que nos pères si la grâce n’était pas intervenue pour nous racheter et nous sauver.
Donc voilà pour cette réflexion sur les enfants. Que le Seigneur nous encourage avec ces choses. Lui, il ne fait pas d’erreur, il est bon, il est plein d’amour, miséricordieux, gracieux, lent à la colère, riche en bonté, et nous avons la vie en Christ. Et Christ, il est venu pour sauver ce qui était perdu. Il est venu pour sauver ce qui était perdu. Et ça, c’est entre autres les enfants. Dans un autre passage, on lit qu’il est venu chercher et sauver. Ça, c’est les personnes qui sont plus vieilles comme nous, il est venu nous chercher et nous sauver. Pour ce qui est des jeunes enfants, ils étaient simplement perdus. Bien, voilà, maintenant, ils sont tous sauvés. Ils sont sous le couvert de l’œuvre de Christ qui a été accomplie une fois pour toutes.
En terminant, le verset 37, tout simplement, on peut mentionner, on rappelle que le peuple a obéi à ce qui lui avait été commandé. Le peuple avait beaucoup plus, bien plus, en prenant ce que l’Éternel leur avait donné, qu’en essayant de prendre ce qu’Édom et Moab et Ammon avaient. Ça, ce n’était de toute façon pas pour eux. Mais tout ce que Dieu leur avait donné, ils l’avaient pris.
Et bien, voilà.
C’est ce qu’on peut tirer maintenant de l’obéissance du peuple, dans leur marche par la foi, déjà, et leur obéissance dans ce chapitre 2. Et leur victoire sur Sihon. Sihon, j’aime l’appliquer à nous comme tous les raisonnements qui s’élèvent contre la connaissance de Dieu. Et voilà aussi pour ce qui concerne Sihon, justement, le roi d’Hesbon, l’Amoréen, et le fait qu’il n’a pas cru. Et puis on verra, Dieu voulant, dans le chapitre 3 du Deutéronome, ce qui concerne Og, roi de Bazan, dans les prochains chapitres qui suivent et quelques leçons pratiques que l’on peut tirer de cela.
Sur ce, c’est dans l’attente de « la venue du Seigneur » que je vous dis : à bientôt !