Quel était le seul moyen par lequel le peuple d’Israël allait pouvoir prospérer dans le pays promis ? Comment ces choses s’appliquent-elles à ceux qui sont de la foi de Jésus ?
Dans cette nouvelle vidéo de « Réflexions pratiques sur le Deutéronome », intitulé « Craindre Dieu et garder ses commandements », nous examinerons la presque totalité du chapitre 4. Nous verrons, entre autres, comment le fait de persévérer à garder la parole du Seigneur dans l’attente de son retour est pour notre plus grand bien spirituel.
Voici un survol rapide de cette présentation du chapitre 4 :
- 00:53 Pratiquer les statuts et ordonnances afin de vivre et entrer dans le pays
- 03:05 — Garder la parole : condition pour entrer dans nos vraies possessions (v. 1–5)
- 13:25 — Une gloire pour le peuple (v. 6–8)
- 22:34 — Prendre garde d’oublier les œuvres et l’alliance de Dieu (v. 9–13)
- 28:14 Prendre garde à la corruption
- 29:36 — Mise en garde contre l'idolâtrie (v. 14–20)
- 34:59 — Dieu est un feu consumant (v. 21–24)
- 40:16 — Quand vous vous serez corrompu (v. 25–28)
- 42:24 Le Dieu miséricordieux, grand, qui a aimé le peuple et est fidèle à ses promesses
- 43:02 — Dieu est miséricordieux et il n'y en a point d'autres que lui (v. 29–31)
- 47:14 — La grandeur de Dieu et ses voies (v. 32–38)
- 51:58 — Rappel à garder les statuts et commandements de l'Éternel (v. 39–40)
- 54:12 Trois villes de refuge à l'est du Jourdain (v. 41–43)
Transcription de cette présentation
Alors bonsoir, bonjour à tous et à toutes. Nous allons continuer notre présentation sur nos réflexions pratiques sur le Deutéronome. Et maintenant, nous allons regarder le chapitre 4 que j’ai intitulé « Craindre Dieu et garder ses commandements ». Nous verrons que dans le livre du Deutéronome, il est souvent question des commandements. Mais ce chapitre 4 est particulier dans cette attention à laquelle Moïse place le peuple à garder sa parole et à prendre garde à la corruption. Donc craindre Dieu et marcher dans sa parole. Alors on va commencer immédiatement. On va regarder presque la totalité du chapitre 4 ; nous allons aller jusqu’au verset 43, parce que les versets 44 à 49 sont vraiment une introduction pour le chapitre 5 dans les faits. Ça fait qu’on va regarder la toute fin du chapitre 4 avec le chapitre 5. Alors, sans attendre, sans autre délai, lisons nos cinq premiers versets.
Pratiquer les statuts et ordonnances afin de vivre et entrer dans le pays
« Et maintenant, Israël, écoute les statuts et les ordonnances que je vous enseigne, pour les pratiquer, afin que vous viviez, et que vous entriez dans le pays que l’Éternel, le Dieu de vos pères, vous donne, et que vous le possédiez. Vous n’ajouterez rien à la parole que je vous commande, et vous n’en retrancherez rien, afin de garder les commandements de l’Éternel, votre Dieu, que je vous commande. Vos yeux ont vu ce que l’Éternel a fait à cause de Baal-Péor ; car tout homme qui était allé après Baal-Péor, l’Éternel, ton Dieu, l’a détruit du milieu de toi ; et vous qui vous êtes tenus attachés à l’Éternel, votre Dieu, vous êtes tous vivants aujourd’hui. Regarde, je vous ai enseigné les statuts et les ordonnances, comme l’Éternel, mon Dieu, me l’a commandé, afin que vous fassiez ainsi au milieu du pays où vous allez entrer pour le posséder. »
Voilà ce chapitre 4. C’est une drôle de façon de le dire, mais ce chapitre 4 nous ramène dans les faits aussi au tout début du chapitre 1 où on lit que « en la quarantième année, au onzième mois, le premier jour du mois », Moïse a parlé au fils d’Israël. C’est au verset 3. C’est tout ce discours qui se poursuit maintenant.
Donc, on a vu dans les chapitres 1, 2 et 3 un historique des voies de Dieu envers le peuple dans ces trente-huit années dans le désert. Et puis on continue maintenant, nous y sommes, on est là ici, on est dans cette quarantième année où, où Moïse maintenant présente cette loi à tout le peuple de nouveau.
Il ne faut pas oublier que c’est toute une nouvelle génération, que ce n’est pas une génération qui a vu ce qui s’est passé en Égypte directement. Ils l’ont entendu de leurs pères. Certains l’ont vécu, oui : tous ceux qui étaient âgés de vingt ans et moins ont vu ces choses-là. C’était quelque chose qui était loin : quarante ans plus tard ! Moïse présente ces choses à nouveau d’une façon fraîche et d’une façon différente. On l’a déjà dit, le Deutéronome n’est pas une simple répétition de ce qui a déjà été donné dans le reste de la loi de Moïse.
Garder la parole : condition pour entrer dans nos vraies possessions (v. 1–5)
Donc voilà ce qui nous est mentionné dans le verset 1… [Il est] important ce verset, si important pour le peuple d’Israël, et très important pour nous encore aujourd’hui : garder les commandements et les pratiquer, c’était la garantie pour Israël d’entrer dans le pays et le posséder.
Eh bien pour nous aussi, pour profiter dès maintenant des bénédictions spirituelles que nous avons dans les lieux célestes en Christ, il faut aussi garder la parole et marcher dans celle-ci. Sans la parole de Dieu, eh bien dans les faits, on perd tout. Parce que c’est par la parole de Dieu, premièrement, que nous connaissons, ces bénédictions que nous avons en Christ. Et deuxièmement, c’est en étant instruit par cette même parole que nous pouvons marcher d’une manière pratique qui va faire en sorte qu’il n’y aura pas d’empêchement à ce que nous puissions profiter, jouir de ces bénédictions que nous avons.
Ce n’est pas notre sujet, du moins peut-être pas maintenant, on le verra au fil du Deutéronome, mais lorsque le croyant pèche, l’Esprit Saint est attristé en lui et ça empêche l’Esprit de Dieu de nous communiquer librement les choses de Christ. L’Esprit travaille plutôt à nous montrer notre faute pour que nous la jugions et que nous soyons rétablis dans une communion avec Dieu. C’est par l’intercession de Christ, notre avocat, que nous sommes ainsi ramenés d’une façon pratique. C’est tout un sujet fort intéressant d’étude, mais c’est simplement pour le mentionner. Si on ne marche pas dans les voies de Dieu, si on ne marche pas dans la sainteté, un grand thème qui viendra dans ce passage du Deutéronome 4, eh bien nous perdons tout. Et non seulement nous perdons tout, mais aussi, nous ne sommes pas au courant des bénédictions que nous avons si nous n’avons pas la parole. Donc, il faut la garder — pour l’avoir — et puis marcher en celle-ci ; garder veut aussi dire marcher pratiquement dans celle-ci, la mettre en pratique.
On peut penser à un exemple d’Apocalypse chapitre 3, verset 10 par exemple, où on a la bénédiction d’être gardé de l’heure qui vient en jugement sur la terre. C’est une bénédiction qui est profitable actuellement pour nous tous, mais seulement pour ceux qui le savent. Pour ceux qui ne connaissent pas cette bénédiction, elle n’en est pas une. Ils ne trouvent aucune consolation dans ces choses. Et malheureusement, certains enseignants qui donnent de faux enseignements tordent ces vérités si simples et si précieuses pour faire dire que ce n’est pas ça que ça veut dire, puis que l’on va passer à travers les jugements, la colère de Dieu sur la terre, et tout ça. Ces croyants-là qui entendent ces choses-là et qui les croient malheureusement, ils n’ont aucune paix. Mais il y a la paix, il y a le repos dans la connaissance de ces choses — la connaissance de ces choses. Et puis ce sont les bénédictions spirituelles… ç’en est une entre autres qu’on a dans le Seigneur Jésus et c’est pour ça qu’on peut marcher dans la paix malgré les choses folles et terribles qui se produisent dans notre société présentement.
Donc voilà, garder la parole. Marcher dans celle-ci. Je parle ici de promesses, mais il y a aussi tous les aspects pratiques de la marche, tout comme nous le voyons dans ce chapitre pour Israël, tout comme nous le verrons dans tout le reste du Deutéronome ; bien on pourra trouver ici et là des applications pratiques pour nous parce que, encore une fois, ce n’est pas de l’Ancien Testament qu’on tire nos enseignements, mais ces choses nous ont été écrites pour nous servir d’exemple, pour nous enseigner. Et Dieu ne change pas. Il est toujours saint, il est toujours un Dieu jaloux, nous le verrons ici, un feu consumant. Eh bien, ces choses ne changent pas. La façon dont nous vivons comme enfant de Dieu est différente — on ne va pas aller immédiatement dans tous ces détails — mais notre Dieu demeure le même. Donc, on peut trouver plusieurs applications ou des parallèles avec le Nouveau Testament dans ce qui va être enseigné.
Au verset 2, Moïse avertit le peuple qu’ils ne doivent rien ajouter aux commandements, rien enlever aux commandements, afin qu’ils puissent les garder dans leur pureté. Vous savez, le problème, c’est que si on ajoute quelque chose à la parole de Dieu ou qu’on enlève quelque chose à la parole de Dieu, elle est corrompue, la Parole, ensuite. Et puis on ne peut plus marcher selon celle-ci. Maintenant moi, je ne suis pas de ceux qui — je vais faire attention ici pour ne pas heurter personne — mais je suis pas de ceux qui sont des fanatiques des textes qu’il faut utiliser pour avoir une traduction qui est la seule traduction qui est bonne et puis qu’il n’y en a aucune autre…
Dieu a préservé sa parole, on a de bonnes traductions en français. Il y en a que je considère être vraiment meilleures que d’autres, mais ce n’est pas une question d’enlever une virgule ou un point — il n’y en a même pas dans les originaux — c’est vraiment ce qu’elle nous enseigne, la parole. Donc, il ne faut rien enlever, rien ajouter — il faut faire confiance en Dieu que ce que nous avons aujourd’hui, c’est sa parole qu’il nous a préservée — et marcher dans celle-ci. Donc, on trouve les mêmes instructions aussi dans le Nouveau Testament, bien sûr.
Le Seigneur Jésus, entre autres, dit dans l’évangile de Mathieu, chapitre 5, verset 17 à 20, à peu près, que si quelqu’un enlève quelque chose des plus petits commandements, et qu’il aura enseigné cela avec des commandements en moins, eh bien, il va être appelé plus petit dans le royaume des cieux aussi.
Puis dans l’Apocalypse, chapitre 22, verset 18, c’est un peu l’inverse ici : si quelqu’un ajoute, si quelqu’un ajoute à tout ce qui a été dit dans la prophétie, eh bien les plaies et les jugements qui sont annoncés dans l’Apocalypse vont tomber sur cette personne. Pourquoi ? Eh bien entre autres, si l’évangile est corrompu parce qu’on ajoute toutes sortes de choses qui n’ont pas rapport puis que ça enlève la foi complètement, ou peu importe, s’il y a une corruption qui est ajoutée, ça va empêcher les gens d’être sauvés puis de marcher fidèlement. Donc, il y a un grand danger ici. C’est pour ça qu’ils vont tomber sous les mêmes jugements aussi. Je suis très rapide ici, je suis désolé. On a beaucoup de passages à voir, mais le point clé, il est là. Il est présent.
Il est question de ceux qui frelatent la parole de Dieu dans 2 Corinthiens 2:17. Que nous ne soyons pas de ceux-là, mais que nous gardions cette parole en simplicité comme nous l’avons reçue. Rien n’est ajouté, rien n’est retranché. Et puis si ce n’est pas physiquement ce que Dieu nous a dit — enlever des pages de la Bible ou peu importe — que ce ne soit pas aussi le cas moralement. Annuler la parole par des enseignements d’homme ou ajouter des enseignements d’homme à la parole parce qu’il manquerait quelque chose à nos yeux. Il ne manque rien. Elle est complète, c’est la parole de Dieu. Gardons-la telle quelle pour marcher dans celle-ci.
Dans les versets 3 et 4 ensuite, on a ce qui nous est rappelé de ce que le peuple a vu. Il a vu quoi, le peuple ? Il a vu le jugement de Dieu, un Dieu saint sur ceux qui ont péché à Baal-Péor. En Nombres, chapitre 25, on a tout le détail de ce qui s’est passé ici.
Nous aussi à la croix, on a vu les choses terribles qui ont eu lieu à la croix pour que nous soyons sauvés aujourd’hui. Tout comme le peuple avait vu les choses terribles qui étaient arrivées entre autres à Baal-Péor dans Nombres 25 hein, c’était une nouvelle génération qui apprenait ces leçons-là ; ils n’avaient pas vu l’Égypte directement — certains oui, il y en a d’autres qui étaient trop jeunes — et Dieu enseignait les mêmes leçons, et puis ils ont vu ces choses terribles… et ils vivaient maintenant. Ils étaient toujours vivants aujourd’hui comme on lit à la fin du verset 4.
Nous aussi, on a vu ce qui s’est passé à la croix. Dieu nous a aimés, nous a sauvés. Et aujourd’hui, nous sommes plus que vivants. Nous avons la vie éternelle dans notre Seigneur Jésus-Christ.
Donc, voilà, ce jugement d’un Dieu saint était la condition nécessaire pour les maintenir dans la bénédiction, le peuple d’Israël. Il faut marcher dans la sainteté. Le peuple devait apprendre qu’ils ne pouvaient pas faire ce qu’ils voulaient. Le Dieu saint ne pouvait pas être avec eux ou marcher avec eux s’ils vivaient dans le péché. Eh bien pour nous aussi, on trouve ces mêmes instructions, entre autres, 1 Thessaloniciens 4, par exemple, au début : vous êtes appelés à la sainteté, c’est là la volonté de Dieu pour vous. Eh bien nous aussi, c’est la même chose. Si un enfant de Dieu, malheureusement, une personne qui est vraiment sauvée, ne prend pas garde dans sa vie et commet des péchés — j’espère jamais volontairement, mais commet des péchés — eh bien, il doit y avoir un jugement de soi-même, confesser cela et l’abandonner, ce péché. Parce que sinon on ne peut pas marcher avec Dieu dans la lumière. Dieu est saint et puis il ne va pas tolérer parmi les siens le péché. Le jugement de Dieu commence par ceux de sa maison.
Et puis finalement, on a lu dans le verset 5 comment Moïse il dit : regarde, je vous ai enseigné — ce qui lui a été commandé de la part de l’Éternel — pour que [le peuple] fasse cela. Moi, je vous ai enseigné pour que vous le fassiez. Eh bien Moïse avait fidèlement donné cette parole que Dieu lui avait commandé de donner au peuple. Eh bien le peuple devait ensuite marcher fidèlement dans cette parole qu’il avait reçue de la part de Moïse. Eh bien nous aussi aujourd’hui, c’est la même chose. On doit garder fidèlement la Parole de Dieu et l’enseigner fidèlement aussi. C’est un peu ce qu’on trouve dans la première épître à Timothée au chapitre 3. La parole nous a été donnée ; maintenant, on doit marcher d’une manière propre à la maison de Dieu. C’est 1 Timothée 3:15 où l’assemblée est appelée à être la colonne et le soutien de la vérité. Donc, on doit la garder dans sa pureté telle que nous l’avons reçue et puis vivre selon celle-ci pour que son message soit communiqué.
Donc, c’était la garantie pour le peuple de conserver ses bénédictions dans le pays et d’en jouir. Eh bien, c’est aussi pour nous la garantie de persévérer, continuer dans ses bénédictions.
Vous savez, dans, dans l’histoire de l’Église, on a juste à regarder aux deux derniers milliers d’années. Il y a eu des époques où toutes les vérités que nous connaissons aujourd’hui et prenons pour acquises, avaient été perdues. Et puis, ça a eu des conséquences sur ces générations de croyants là ; ça a eu des conséquences. Eh bien, c’est la même chose pour nous aujourd’hui. Si on ne garde pas fidèlement cette parole, si on ne la passe pas à une nouvelle génération, eh bien, il y a des choses qui seront perdues. Et ce ne sera pas pour notre profit, ni pour notre gain spirituel, ni à la gloire de Dieu, pour le service qui est fait et le témoignage qui lui est rendu. Donc, c’est le seul moyen par lequel aussi on aura des progrès spirituels évidents aux yeux de tous : garder fidèlement cette parole, la mettre en pratique. C’est [dans] 1 Timothée 4:15 où nous sommes appelés justement… Paul encourageait Timothée à s’attacher à la parole de tout son cœur, à marcher dans celle-ci, de sorte que ses progrès soient évidents de tous.
Continuons notre lecture maintenant dans les versets six euh, à huit pour un autre paragraphe.
Une gloire pour le peuple (v. 6–8)
« Et vous les garderez et les pratiquerez ; car ce sera là votre sagesse et votre intelligence aux yeux des peuples qui entendront tous ces statuts et diront : Quel peuple sage et intelligent que cette grande nation ! Car quelle est la grande nation qui ait Dieu près d’elle, comme l’Éternel, notre Dieu, est près de nous, dans tout ce pour quoi nous l’invoquons ? Et quelle est la grande nation qui ait des statuts et des ordonnances justes, comme toute cette loi que je mets aujourd’hui devant vous ? »
Voilà, c’est un beau passage qui nous est présenté ici, où on voit, entre autres aux versets 6 — 6 à 8 dans les faits, jusqu’au bout — comment ils devaient garder et pratiquer, et que ça allait être quelque chose de bon pour eux et de précieux ; premièrement, que ça allait être leur sagesse et leur intelligence devant les nations. Ça devait être une marque de gloire du peuple — Israël — que de marcher selon les instructions de Dieu. Eh bien, on peut penser à l’histoire d’Israël, puis qu’est-ce qui est arrivé. Est-ce que ça a vraiment été une marque de gloire pour eux ?
Si aujourd’hui, même pour nous, le monde n’a pas d’intérêt envers les choses de Dieu et envers les chrétiens — quand bien même les effets du christianisme peuvent être vus, ils sont parfois même ignorés de leur part, même si on ne peut pas les ignorer dans les faits — eh bien, il n’y a rien de plus beau aux yeux du Seigneur que de voir son épouse et les siens garder précieusement sa parole.
Ainsi, les œuvres justes des saints seront aux yeux du Seigneur, et du monde lorsqu’il va paraître, la parure de l’épouse — c’est ce qu’on voit dans l’Apocalypse, chapitre 19 — ces bonnes œuvres qui ont été préparées d’avance. Et Christ, lorsqu’il va apparaître dans 2 Thessaloniciens au chapitre 1, on lit qu’il va paraître pour se glorifier dans ses saints. Ça, c’est le fait que nous gardions sa parole et marchions dans celle-ci.
Puisse notre témoignage à nous tous, vous et moi, dans le temps présent, alors même que c’est moins facile que dans les temps passés — mais chaque génération a eu aussi ses, ses défis, mais aujourd’hui, ce n’est pas facile non plus — puisse notre témoignage vraiment glorifier Dieu aux yeux de ce monde dans tout ce que nous faisons, dans notre marche pratique.
Israël ! Israël ! Ça aurait dû être une gloire et leur sagesse devant les nations. Mais quand on regarde le livre des Juges, quand on regarde ensuite Samuel, les Rois, il y a eu des moments glorieux, entre autres dans le royaume de Juda, puis beaucoup de moments aussi qui étaient catastrophiques.
Ah, que le Seigneur nous donne de ne pas faire comme Israël, quoiqu’on n’est pas mieux qu’eux — c’était juste une manifestation du cœur de l’homme — ces choses ont été écrites pour notre enseignement. Que notre marche comme croyants glorifie vraiment le Seigneur. Ils ont manqué dans leur témoignage à rendre gloire à Dieu dans un monde qui était sans la connaissance de Dieu. Eux avaient la vraie connaissance de Dieu, puis ils se sont comportés comme ceux des nations. C’est pour cela aussi que le jugement de Dieu est venu sur eux. Eh bien, nous aussi, malheureusement, on doit bien courber la tête, baisser la tête, parce que nos actions, on sait très bien, comme chrétiens, de façon générale, je parle, n’ont pas toujours glorifié Dieu. Et puis peut-être même, si on regarde à nous individuellement, dans les dernières années, depuis qu’on a été sauvé par la grâce de Dieu, est-ce que nos actions ont toujours glorifié Dieu auprès des gens autour de nous, dans notre travail, dans nos relations les uns envers les autres ? Est-ce qu’on a toujours glorifié Dieu ou est-ce que parfois dans notre comportement, peut-être sans le vouloir aussi, au lieu de faire monter la louange à Dieu : « Waouh ! C’est des chrétiens », on a plutôt fait monter de la colère chez les personnes. Et peut-être même pire que cela. On peut pas dire qu’on est meilleur qu’Israël, mais que nous qui avons l’Esprit de Dieu qui habite en nous, nous puissions de tout cœur désirer le glorifier, garder sa parole, marcher selon celle-ci.
Dans les versets 7 et 8 — c’était sur le verset 6 — eh bien, on a une autre belle expression qui nous est présentée : « quelle est la grande nation qui ait Dieu près d’elle, comme l’Éternel, notre Dieu, est près de nous, dans tout ce pour quoi nous l’invoquons ? Et quelle est la grande nation qui ait des statuts et des ordonnances […] comme toute cette loi que je mets aujourd’hui devant vous ? »
C’est un très très beau passage qui est facile à appliquer pour nous, qui sommes en Jésus-Christ, bien-aimés de lui.
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Eh bien, Dieu était près d’eux, répondant à leurs prières ; Dieu aussi est près de nous aujourd’hui, répondant à nos prières.
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Quelle grande nation, quel grand peuple ! Bon, on n’est plus un peuple physique, on est le peuple de Dieu. Dieu est avec nous, le Seigneur est avec nous. Son esprit est en nous. Et puis il répond à nos prières.
Eh bien, nous aussi, on a été amené dans une position extraordinaire où Dieu répond à nos prières. Pas parce qu’on est meilleur que les autres, mais parce qu’on a cru Dieu en l’œuvre accomplie de Christ à la croix et que nous sommes maintenant enfants de Dieu, son Esprit étant nous, lui-même intercède par des soupirs inexprimables quand on ne sait pas bien exprimer les choses. Quelles bénédiction nous avons ! On l’oublie, ça. On oublie ce qui était la vie avant, puis les privilèges qu’on a aujourd’hui. Ça, c’est malheureux parce qu’on s’endort parfois sur ces bénédictions que nous avons. Que le Seigneur nous donne de les apprécier d’une façon fraîche et nouvelle, et puis de réaliser cette position extraordinaire que nous avons en Christ, maintenant par pure grâce, et le fait que Dieu entend et répond à toutes les prières des siens. — C’est tout un autre sujet aussi qu’on pourrait aborder, ce sujet des prières.
Mais voilà, il y a cette proximité à un Dieu qui est quoi ? Saint. Et cela demande quoi ? La séparation du mal. C’est pour cela aussi que le peuple d’Israël avait reçu la loi, entre autres. Ils devaient bien prendre garde à la pratiquer. Et puis c’était là leur sagesse, encore une fois, comme on a vu au verset 6. Hélas, ce fut pour leur ruine aussi. Qui peut s’approcher d’un Dieu saint et marcher près d’un Dieu juste ? Qui peut garder la loi ? Il faut la grâce. Et puis, cela fait juste nous prouver l’état irrémédiablement perdu du cœur de l’homme. Mais gloire soit rendue à Dieu et grâce soit rendue à Dieu que déjà sa grâce, à l’époque dans le temps d’Israël, gardait le peuple. C’est par pure grâce. On le voit dans d’autres passages, pas dans le Deutéronome ici. Je crois qu’on le verra dans ce qui est raconté plus tard, mais on le voit dans Exode, entre autres, je crois que c’est le chapitre 34, où cette grâce de Dieu est ni plus ni moins manifestée. Malgré le péché du peuple, qui s’était fait une idole, eh bien après que cela a été jugé, Dieu a usé de grâce et a continué à marcher avec le peuple en écoutant l’intercession de Moïse, qui avait un cœur selon la pensée de Dieu aussi.
Donc ces choses sont là pour, encore une fois, nous enseigner que oui, notre cœur est mauvais, et puis que l’homme doit apprendre à reconnaître cela et à connaître le salut de Dieu. Et il nous faut la grâce. C’est ce que nous avons aujourd’hui ; c’est la grâce de Dieu pour marcher.
Confessons nos péchés lorsque nous avons manqué ; nous continuons par sa grâce, mais c’est un Dieu saint. Il ne ferme jamais les yeux sur nos péchés. « Ah, c’est correct ! T’es bon ; il n’y avait pas de problème ; je comprends… je comprends… » Non, Dieu « ne comprend pas ». Jamais Dieu ne sympathise avec nos péchés. Jamais Christ ne sympathise avec nos péchés. C’est écrit qu’il sympathise avec nos infirmités, notre faiblesse comme hommes, pas nos péchés. Nos péchés, il les juge. Il est mort à la croix pour nos péchés. Il n’excuse jamais nos péchés, le Seigneur Jésus. Dieu n’excuse jamais nos péchés. Ça a coûté un très grand prix pour nous laver de nos péchés. Ces péchés-là doivent être jugés, mais il sait sympathiser avec nos faiblesses. Quand on a de la fatigue, quand on a des craintes, quand on a des peurs, quand on a des besoins, il comprend ces choses-là. Mais le péché, pas de sympathie pour ça. Il faut le juger. Quand le Seigneur nous ouvre les yeux sur le fait qu’on a manqué, il faut juger cela devant lui pour continuer à marcher avec notre Dieu de lumière et de sainteté, et goûter la communion avec lui.
Alors voilà, en Christ, nous sommes maintenant rapprochés. Et puis c’est une position qui est d’autant meilleure que celle qu’Israël avait.
On a beaucoup de passages du Nouveau Testament qui nous parlent de cela, mais je vois les minutes qui s’écoulent rapidement. On va simplement passer à autre chose.
Que nous soyons rappelés cette nécessité de fuir, pour citer simplement 2Timothée 2:22, de fuir « les convoitises de la jeunesse, et poursuis la justice, la foi, l’amour, la paix, avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur », de marcher dans la sainteté, car c’est là aussi la volonté de Dieu pour nous, etc.
Donc, on va continuer maintenant à notre prochain paragraphe du verset 9 jusqu’au verset 13. Je dis paragraphe, mais c’est moi qui ai coupé le passage ici parce qu’ils sont longs. Mais c’est le même paragraphe, on va poursuivre ce paragraphe en lisant les versets 9 à 13.
Prendre garde d’oublier les œuvres et l’alliance de Dieu (v. 9–13)
« Seulement, prends garde à toi et garde soigneusement ton âme, de peur que tu n’oublies les choses que tes yeux ont vues, (et afin que, tous les jours de ta vie, elles ne s’éloignent pas de ton cœur, mais que tu les fasses connaître à tes fils et aux fils de tes fils), le jour où tu te tins devant l’Éternel, ton Dieu, à Horeb, quand l’Éternel me dit : Assemble-moi le peuple, et je leur ferai entendre mes paroles, qu’ils apprendront pour me craindre tous les jours qu’ils seront vivants sur la terre, et qu’ils enseigneront à leurs fils ; alors vous vous approchâtes et vous vous tîntes au bas de la montagne (et la montagne était brûlante de feu jusqu’au cœur des cieux,… ténèbres, nuées, et profonde obscurité), et l’Éternel vous parla du milieu du feu ; vous entendiez la voix de ses paroles, mais vous ne vîtes aucune forme, seulement vous entendiez une voix. Et il vous déclara son alliance, qu’il vous commanda de pratiquer, les dix paroles ; et il les écrivit sur deux tables de pierre. »
Le peuple avait deux choses qu’il ne devait pas oublier, qui nous sont mentionnées ici, au verset 9 entre autres.
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Eh bien, ces choses-là qui lui étaient mentionnées par Moïse ne devaient pas s’éloigner de son cœur.
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Et puis, la deuxième chose, c’est qu’ils devaient les faire connaître à leurs fils et à leurs filles.
Vous savez, l’éloignement du cœur a été le début de la fin de l’histoire de l’Église. On va lire dans Apocalypse, chapitre 1, Éphèse : ils avaient abandonné leur premier amour. Et ça commence avec les petites choses simples. Puis une des toutes petites choses simples par lesquelles ça commence, entre autres, c’est s’éloigner du cœur de la parole de Dieu, puis ne plus y porter intérêt comme quand on était nouvellement sauvé où on la dévorait, où on l’aimait, on voulait tout apprendre de celle-ci. Il faut prendre garde. S’il y a de jeunes croyants parmi nous, vous êtes tout feu, tout flamme pour le Seigneur, on dit amen, puis on va « mettre de l’huile » tant qu’on peut sur vous pour que ça brûle. Mais quand on a vieilli aussi, on a eu d’autres expériences, il faut entretenir la flamme tout le temps. L’huile — l’Esprit Saint — la parole, un zèle, ce feu qui brûle pour lui, il faut l’entretenir.
Donc, c’est tout le temps la même chose, même dans la vie, dans bien des départements de notre vie. Il y a la flamme de quelque chose du début, mais à un certain point, il faut entretenir cela. Ça ne se poursuit pas seul. Tout a tendance, entre les mains de l’homme, dans notre imperfection, à se détériorer. Alors, ne pas oublier ce qu’ils avaient vu est tout aussi bon pour nous aujourd’hui ; ne pas oublier ce que nous avons vu à la croix, des voies de Dieu, de toutes ses promesses ; ne pas les oublier et les faire connaître à une autre génération. Ça peut être nos propres enfants physiquement dans la chair, ça peut être d’autres enfants spirituels ou dans la foi, ou d’autres personnes. C’est bien de communiquer continuellement les choses de Dieu. Ces expressions donc s’appliquent très bien à nous. Et puis on pourrait même le comparer avec Pierre qui ne se lassait jamais dans ses lettres — on lit dans 2 Pierre 3:1–2 — de rappeler ces choses à leur mémoire pour qu’ils puissent se souvenir des paroles qui ont été dites à l’avance par les saints prophètes et le commandement du Seigneur [par] les apôtres. Voilà.
Donc, qu’est-ce qu’ils avaient vu, le peuple, aussi ? C’est une autre chose qui nous est mentionnée aux versets 10 à 13.
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Ils avaient vu la montagne de feu. Ils l’avaient vu aussi.
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Ils avaient entendu la voix de Dieu qui leur donnait la parole de l’alliance.
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Et puis, ils avaient vu les deux tables de pierre sur lesquelles la loi, elle avait été donnée.
Toutes ces choses-là avaient été données pour rendre témoignage, pour rendre témoignage, ils devaient garder ces choses-là. C’était l’alliance que Dieu leur donnait. Les dix paroles.
Notre chapitre 5, si on est encore ici pour en parler, la prochaine fois, on verra justement ces 10 paroles qui vont être mentionnées par Moïse au peuple.
Donc, ils avaient reçu et vu toutes ces choses. Ils devaient rendre témoignage de ces choses, ils devaient les garder sur leur cœur et ils devaient les passer comme connaissance à une autre génération.
Résumé de cette première partie
Donc voilà pour faire un petit résumé de tout ce long paragraphe-là du verset 1 jusqu’au verset 13.
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Eh bien le peuple, il devait garder la parole de Dieu, la loi, les statuts, les commandements que l’Éternel leur avait donnés. C’était la condition pour entrer dans le pays promis et non seulement d’y entrer, mais d’y demeurer et d’en jouir là où ils pourraient prolonger leurs jours.
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De plus, ça serait à leur gloire, au peuple, de faire cela. Ils avaient à prendre garde à ne pas oublier ce qu’ils ont vu et rendre témoignage de ces choses.
Tout ça, ça s’applique très bien à nous. On trouve des enseignements tout à fait équivalents dans le Nouveau Testament. Eh bien garder le commandement du Seigneur et rendre témoignage à sa personne, pour nous, c’est la plus belle chose qu’on peut faire aujourd’hui.
Et quelle chose merveilleuse ! On a beaucoup plus qu’une loi sur une table de pierre avec une montagne en feu. On a la personne du Seigneur Jésus lui-même mort à la croix pour nos péchés, ressuscité dans la gloire maintenant, et l’Esprit Saint qui est en nous, qui nous rend capables de rendre ce témoignage, d’aimer le Seigneur, de garder sa parole fidèlement jusqu’à ce qu’il vienne. Voilà, on est vraiment béni. Que le Seigneur nous donne de considérer ces choses.
Maintenant, allons à l’autre section. Là, c’est véritablement un autre paragraphe. On va lire du verset 14 au verset 20.
Prendre garde à la corruption
« Et l’Éternel me commanda, en ce temps-là, de vous enseigner des statuts et des ordonnances, pour que vous les pratiquiez dans le pays dans lequel vous allez passer pour le posséder. Et vous prendrez bien garde à vos âmes (car vous n’avez vu aucune forme au jour où l’Éternel vous parla du milieu du feu, à Horeb), de peur que vous ne vous corrompiez, et que vous ne vous fassiez quelque image taillée, la forme d’une image quelconque, la figure d’un mâle ou d’une femelle, la figure de quelque bête qui soit sur la terre, la figure de quelque oiseau ailé qui vole dans les cieux, la figure de quelque reptile du sol, la figure de quelque poisson qui soit dans les eaux, au-dessous de la terre ; et de peur que tu ne lèves tes yeux vers les cieux et que tu ne voies le soleil, et la lune et les étoiles, toute l’armée des cieux, et que tu ne te laisses séduire et ne te prosternes devant eux, et ne les serves : lesquels l’Éternel, ton Dieu, a donnés en partage à tous les peuples, sous tous les cieux. Mais vous, l’Éternel vous a pris, et vous a fait sortir d’Égypte, de la fournaise de fer, afin que vous soyez le peuple de sa possession, comme vous l’êtes aujourd’hui. »
Mise en garde contre l'idolâtrie (v. 14–20)
Quel avertissement important on trouve ici. C’est vraiment une mise en garde contre l’idolâtrie. Ils devaient garder la parole pour la pratiquer, prendre bien garde à leurs âmes, pour ne pas qu’ils se corrompent pour faire quelque image taillée : une forme de Dieu qu’ils n’avaient pas reçu, et c’est le premier péché qu’ils ont commis. Moïse est en train de recevoir la loi et puis ils s’étaient fait un veau. Comme Aaron dit : « Ah ben, je leur ai demandé les boucles d’oreille, puis leurs trucs en or, je les ai mis dans le feu, puis pouf ! Il y a un veau qui est sorti. » Ouais, mon œil, comme si ça arrivait tout seul comme ça. Ça a été leur premier péché dès le départ. Ils devaient prendre garde spécialement à cela. Et le peuple, maintenant, qui était sur le point d’entrer dans la terre promise, il leur était rappelé ces choses si importantes pour eux et pour leur bénédiction. Ils ne devaient pas non plus lever leurs yeux vers les astres dans les cieux et puis se mettre à se prosterner devant la lune, le soleil, les étoiles, peu importe, puis se mettre à les servir. C’était une mise en garde vraiment qui était double au bout du compte. Premièrement, de se faire une image encore une fois de Dieu ou de se tourner vers l’armée des cieux.
« Mais vous, » on lit au verset 20, « l’Éternel vous a pris, et vous a fait sortir d’Égypte, de la fournaise de fer, afin que vous soyez le peuple de sa possession, comme vous l’êtes aujourd’hui. »
Ah, ils avaient été délivrés pour être le peuple de sa possession — à lui, à Dieu.
C’est une image de ce que Dieu a fait en Christ. Les passages sont clairs dans le Nouveau Testament, à ce niveau-là. Ça a toujours été le propos de Dieu d’avoir un peuple à lui et d’habiter au milieu de son peuple. Ici, c’est l’aspect de la possession. Eh bien nous, aujourd’hui, nous sommes tous cela : nous appartenons au Seigneur Jésus, mais nous sommes à Dieu par Jésus-Christ.
Premièrement, il y a des passages qui nous disent que Dieu nous a rachetés pour lui-même en Christ, qu’il nous a lavé dans le sang de son propre Fils, dans Actes chapitre 20. Et ailleurs, entre autres dans Tite au chapitre 2, que Christ nous a racheté pour lui-même dans son propre sang, pour que nous soyons un peuple acquis pour lui, zélé pour les bonnes œuvres. Donc ces belles expressions se trouvent — Tite chapitre 2, verset 14 — un peu partout dans le Nouveau Testament, même dans 1 Pierre chapitre 2, versets 9 et 10, où c’est écrit qu’on est une race élue, une sacrificature royale, une nation sainte, un peuple acquis, pour qu’on annonce les vertus de celui qui nous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière, nous qui autrefois étions complètement perdus.
Donc c’est la même chose ici qui nous est dite concernant Israël, ils devaient être un tel peuple aux yeux de toutes les nations qui étaient autour d’eux. Quel triste témoignage ils ont rendu. Mais Dieu est fidèle, c’est ce qu’on va voir dans les prochains versets qui vont suivre. Et grâce soit rendue à Dieu aussi, il est fidèle en ce qui nous concerne, parce que le témoignage que Dieu a laissé entre les mains des hommes, l’homme l’a gâché pas mal. Grâce soit rendue à Dieu, ce que Christ bâtit est parfait, les portes du Hadès ne vont pas prévaloir contre elle. Ce qu’il fait, il va l’amener parfaitement à complétion, et puis il va se présenter à lui son assemblée pure, sans tache ni ride, belle, parfaite, à son image, à tout jamais. Mais sur terre, quand on regarde le témoignage chrétien, ça fait dur. Ce n’est pas que le Seigneur trouve ça intéressant, puis que nous, on devrait se dire : « Bon, mais qu’est-ce que tu veux ? C’est comme ça, c’est la vie. » Non, chaque enfant de Dieu devrait être bien exercé à désirer chercher la pensée du Seigneur pour marcher dans celle-ci.
Le Seigneur veut qu’on soit attaché à lui, puis qu’on soit ensemble, attaché à lui ; que nous nous aimions les uns les autres et puis que nous marchions ensemble. C’est facile d’aimer quelqu’un qui est loin, que l’on ne voit jamais. « Ah les croyants qui sont loin dans les autres pays, je les aime tous. » Mais ceux qui sont juste autour de moi, est-ce que je les aime aussi ? Ah c’est là qu’est le vrai test aussi. Ça doit se montrer dans ma vie.
Bref, je m’écarte un petit peu. Il y a cette pensée, encore une fois, qui est très belle : un peuple acquis pour lui. Dieu a visité les nations pour en tirer un peuple pour son nom, on lit dans Actes chapitre 15 au verset 14. Alors, on est appelé à le servir aujourd’hui, à le servir lui seul, comme on lit dans 1 Thessaloniciens chapitre 1, versets 9 et 10 : servir le Dieu vivant et vrai, en se détournant — c’est ce qu’ils avaient fait, eux — des idoles, pour servir le Dieu vivant et vrai, en attendant des cieux son Fils bien-aimé qu’il a ressuscité d’entre les morts, Jésus, qui nous délivre de la colère qui vient. Oui, gloire à Dieu pour tout cela. À lui soit la louange dès à présent.
Donc ce paragraphe, en gros, on voit que le peuple devait prendre garde à l’idolâtrie, s’en éloigner et puis il devait aussi marcher pour Dieu. C’est un avertissement aussi qu’on trouve pour nous dans le Nouveau Testament — aussi étrange que ça puisse paraître, mais c’est encore une réalité dans bien des pays — « Enfants, gardez-vous des idoles. » Nous sommes, nous aussi, un peuple mis à part pour lui. Il ne doit y avoir aucune relation entre les ténèbres — l’idolâtrie — et la lumière et la connaissance du vrai Dieu vivant.
Lisons maintenant les versets 21 à 24.
Dieu est un feu consumant (v. 21–24)
« Et l’Éternel s’irrita contre moi, à cause de vous, et il jura que je ne passerais pas le Jourdain et que je n’entrerais pas dans le bon pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne en héritage ; car, pour moi, je mourrai dans ce pays, je ne passerai pas le Jourdain ; mais vous allez le passer, et vous posséderez ce bon pays. Prenez garde à vous, de peur que vous n’oubliiez l’alliance de l’Éternel, votre Dieu, qu’il a traitée avec vous, et que vous ne vous fassiez une image taillée, la forme d’une chose quelconque, — ce que l’Éternel, ton Dieu, t’a commandé de ne pas faire. Car l’Éternel, ton Dieu, est un feu consumant, un Dieu jaloux. »
Tout un passage sérieux. Moïse, ici, c’est intéressant, il rappelle pour, je crois que c’est la deuxième fois ici, peut-être la troisième, il rappelle sa propre expérience, pas pour se plaindre, pas parce qu’il était irrité contre le peuple, mais il rappelle sa propre expérience ici comme un exemple pour le peuple. C’est écrit que Dieu, notre Dieu, est un feu consumant. Eh bien… ce même passage est répété dans Hébreux 12, au verset 29. Imaginons un instant, lui, Moïse, qui a été choisi par Dieu pour délivrer le peuple, sortir d’Égypte, recevoir la communication de la loi, parler à Dieu face à face, eh bien, lui a été empêché. Lui, le chef parmi le peuple, lui qui a introduit tout ce que Dieu lui a demandé d’introduire, il a été empêché d’entrer dans la terre promise. Pourquoi ? On lit dans le Psaume 106, aux versets 32 et 33 : « Et ils l’irritèrent aux eaux de Meriba, et il en arriva du mal à Moïse à cause d’eux ; car ils chagrinèrent son esprit, de sorte qu’il parla légèrement de ses lèvres. »
Ah, Moïse a parlé légèrement de ses lèvres. Et puis son comportement, malheureusement, a suivi ses paroles légères. Il a frappé le rocher au lieu de parler au rocher comme l’Éternel lui avait commandé de le faire. Il n’a pas fait selon ce que l’Éternel lui avait demandé. Oh, combien c’est une chose sérieuse que d’écouter et d’obéir à ce que Dieu dit. Moïse en payait le prix cher maintenant, mais il se sert de ce qui lui est arrivé pour avertir très sérieusement tout le peuple. Il y a des bénédictions à écouter Dieu, à avoir Dieu, à marcher en communion avec lui, mais c’est aussi sérieux. On reçoit sa parole et puis, le Seigneur Jésus, c’est sur cette base qu’il nous a dit que nous recevrons ou non les paroles de félicitations du Seigneur. Pour reprendre les paroles de la parabole dans Mathieu 25 verset 21 : « Bien, bon et fidèle esclave […] entre dans la joie de ton maître », etc.
Le Seigneur, est-ce qu’il pourra dire cela de toi et moi ? Qu’il puisse… qu’on puisse dire oui, amen, c’est le désir de notre cœur que le Seigneur nous dise : « Bien, bon et fidèle esclave. » Cela, c’est en gardant sa parole, simplement en faisant… Parfois, on s’imagine de grandes œuvres, des grandes choses extraordinaires… Juste les choses très simples aussi, le Seigneur va les récompenser ; la fidélité dans les petites choses. On a mentionné tantôt : « Aimez-vous les uns les autres. » Vous savez, c’est…
Le Seigneur va récompenser ça, tout ça. Des fois, on pense que c’est juste les croyants qui [paraissent]… qui ont la parole facile, beaucoup d’intelligence intellectuelle, qui communiquent les mystères de Dieu d’une façon extraordinairement agréable. On entend ça, puis « Je n’avais jamais vu ça, c’est merveilleux. » On se dit : « Eux autres vont avoir une grande récompense au ciel. » Ah, un instant. Il y a une différence entre les dons, puis le service, puis être fidèle dans le service. Ça, c’est une chose, c’est vrai, il y a une finalité au service que de mettre en pratique tout ce que le Seigneur nous a donné. Puis ça, c’est très simple : l’hospitalité, faire du bien à tous les hommes, rendre témoignage du Seigneur Jésus, donner un coup de main, etc.
Il y a une série d’études que j’ai faites sur le site, d’autres vidéos qui sont présentées entre autres sur ce sujet en relation avec le travail du Saint-Esprit. Vous pouvez aller voir si j’y pense, je vais mettre un lien dans la description ou quelque part dans cette vidéo.
Bref, il y a tellement de petites choses qu’on oublie si rapidement que le Seigneur va récompenser dans le ciel. Pas juste qu’il tape à l’œil comme on dit.
Alors voilà, n’oublions pas que le temps est venu de commencer le jugement par la maison de Dieu. Dieu commence toujours le jugement par sa maison. Notre Dieu est un feu consumant, on l’a dit. Il faut marcher dans la sainteté pratique pour jouir de sa communion. Sinon, qu’est-ce qui arrive ? C’est la discipline de Dieu qui doit tomber sur nous. Pourquoi ? Pas parce qu’il ne nous aime pas, mais parce qu’on est ses enfants, justement. Lui est un Dieu saint, un Dieu de lumière, puis il veut que nous marchions dans la lumière dans la sainteté avec lui pour que nous participions à sa sainteté (Hébreux 12:10). Voilà, c’est pour notre profit, pour que nous participions à sa sainteté.
Donc, on trouve encore une fois un parallèle très facilement applicable pour nous dans le Nouveau Testament. Passons maintenant aux versets 25 à 28 de notre chapitre.
Quand vous vous serez corrompu (v. 25–28)
« Quand tu auras engendré des fils et des petits-fils, et que vous aurez vécu longtemps dans le pays, et que vous vous serez corrompus, et que vous aurez fait une image taillée, la forme d’une chose quelconque, et que vous aurez fait ce qui est mauvais aux yeux de l’Éternel, ton Dieu, pour le provoquer à colère, j’appelle aujourd’hui à témoin contre vous les cieux et la terre, que vous périrez bientôt entièrement de dessus le pays où, en passant le Jourdain, vous entrez afin de le posséder ; vous n’y prolongerez pas vos jours, car vous serez entièrement détruits. Et l’Éternel vous dispersera parmi les peuples ; et vous resterez en petit nombre parmi les nations où l’Éternel vous mènera. Et vous servirez là des dieux, ouvrage de mains d’homme, du bois et de la pierre, qui ne voient, ni n’entendent, ni ne mangent, ni ne flairent. »
Quel passage sérieux ! C’est le plus sérieux, je pense, dans tout ce que nous avons vu jusqu’à maintenant, où Moïse déjà sait, voit, que le peuple va être depuis longtemps dans le pays et puis ils vont se corrompre. Eh bien l’Éternel le dit ici clairement, il va faire quoi ? Il va les disperser parmi les peuples et puis ils vont servir là, dans ces autres peuples, des dieux, d’autres dieux ; il n’y a pas d’autres dieux, mais des dieux justement qui sont l’ouvrage de mains d’hommes, de bois, de la pierre, etc. L’histoire d’Israël ne fait que prouver ces paroles que Moïse vient de mentionner ici. C’était alors prophétique ; maintenant, c’est quelque chose qui est accompli. L’idolâtrie a été introduite parmi le peuple de Dieu, ils ont été dispersés parmi toutes les nations, ils ont été aussi asservis dans des pays idolâtres. C’est historique, je n’ai pas plus de commentaires sur cela, mais de remarquer que tout ce qui a été dit ici est arrivé, tel quel. Mais il y a quelque chose de très beau qui s’en vient dans le paragraphe suivant.
Et on va lire justement ce prochain paragraphe ; on va lire les versets 29 à 31.
Le Dieu miséricordieux, grand, qui a aimé le peuple et est fidèle à ses promesses
« Et de là vous chercherez l’Éternel, ton Dieu ; et tu le trouveras, si tu le cherches de tout ton cœur et de toute ton âme. Dans ta détresse, et lorsque toutes ces choses t’auront atteint, à la fin des jours, tu retourneras à l’Éternel, ton Dieu, et tu écouteras sa voix. Car l’Éternel, ton Dieu, est un Dieu miséricordieux, il ne t’abandonnera pas et ne te détruira pas ; et il n’oubliera pas l’alliance de tes pères, qu’il leur a jurée. »
Ce beau passage introduit une troisième section de ce que nous trouvons dans ce chapitre, que moi j’ai déterminé être une troisième section, où nous voyons le Dieu miséricordieux et grand qui a aimé le peuple, qui est fidèle aussi à ses promesses.
Dieu est miséricordieux et il n’y en a point d’autres que lui (v. 29–31)
Donc Dieu est miséricordieux et puis il n’y en a pas d’autres qui est comme lui. Et puis on voit dans ce verset 29 justement, que le peuple lorsqu’il aura été dispersé dans toutes les nations, eh bien, il va rechercher l’Éternel.
Si on s’est éloigné et puis qu’on le réalise, n’oublions pas que nous avons toujours l’intercession de Christ qui ramène nos cœurs à Dieu. Et si on pense que c’est par nos propres efforts qu’on est ramené à Dieu, c’est faux. C’est le travail de l’Esprit de Dieu en nous et justement de cette intercession du Seigneur Jésus. Eh bien dans la confession, comme on a mentionné au début de ces présentations, on peut de nouveau jouir de notre relation avec Dieu par les communications de l’Esprit Saint.
Donc ici, on voit le peuple d’Israël, hein, il allait rechercher Dieu, il allait le trouver s’il cherche de tout son cœur, de toute son âme. Nous aujourd’hui, c’est le Seigneur qui produit cela aussi dans nos cœurs par sa grâce. Et puis on a ce qui nous est mentionné au verset 30, dans ta détresse lorsque toutes ces choses vont t’avoir atteint à la fin des jours, eh bien, tu retourneras à l’Éternel ton Dieu et tu écouteras sa voix. C’est déjà arrivé une fois. Ils ont écouté, ils ont été ramenés dans la terre. Et puis, et ça va malheureusement… C’est arrivé, mais on sait ce qui est arrivé. Christ est venu au bout du compte : il a été rejeté. Eh bien, son peuple, il erre présentement. Eh bien, bientôt, ils vont être ramenés vraiment. Puis ce sera pleinement accompli, ce retour dans le futur, lorsque Christ va venir.
Eh bien, on lit au verset 31, justement, que l’Éternel est un Dieu miséricordieux. Il ne va pas abandonner le peuple, il ne va pas le détruire, il ne l’oubliera pas. Nous, on a beaucoup mieux en Christ. On voit la fidélité de Dieu non seulement dans toutes ces expressions que nous lisons au sujet d’Israël, mais tout ce que nous voyons maintenant en Christ, tout ce qui nous a été donné de savoir, et par les communications de l’Esprit que nous avons eues dans les écritures, justement, par les apôtres et les saints prophètes. Eh bien voilà, notre Dieu est un Dieu miséricordieux, il ne nous abandonne pas. On a mentionné tantôt, justement, que si on confesse nos péchés, « il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité » (1 Jean chapitre 1, au verset 9).
Continuons notre lecture maintenant dans les versets 32 à 38.
La grandeur de Dieu et ses voies (v. 32–38)
« Car, enquiers-toi donc des premiers jours qui ont été avant toi, depuis le jour où Dieu a créé l’homme sur la terre, et d’un bout des cieux jusqu’à l’autre bout des cieux, si jamais il est rien arrivé comme cette grande chose, et s’il a été rien entendu de semblable. Est-ce qu’un peuple a entendu la voix de Dieu parlant du milieu du feu, comme toi tu l’as entendue, et est demeuré en vie ? Ou Dieu a-t-il essayé de venir prendre pour lui une nation du milieu d’une nation, par des épreuves, par des signes, et par des prodiges, et par la guerre, et à main forte, et à bras étendu, et par de grandes terreurs, selon tout ce que l’Éternel, votre Dieu, a fait pour vous en Égypte, sous tes yeux ? Cela t’a été montré, afin que tu connusses que l’Éternel est Dieu, et qu’il n’y en a point d’autre que lui. Des cieux, il t’a fait entendre sa voix pour t’instruire, et, sur la terre, il t’a fait voir son grand feu, et tu as entendu ses paroles du milieu du feu. Et parce qu’il a aimé tes pères, et qu’il a choisi leur semence après eux, il t’a fait sortir d’Égypte par sa face, par sa grande puissance, pour déposséder devant toi des nations plus grandes et plus fortes que toi, pour t’introduire dans leur pays, afin de te le donner en héritage, comme il paraît aujourd’hui. »
Quelle belle parole on trouve dans ce que Moïse dit ici au peuple d’Israël. Est-ce que jamais Dieu s’est fait connaître comme il l’avait fait ? Est-ce que jamais Dieu avait fait entendre sa voix à un peuple quelconque, puis demeurer, et que ce peuple-là demeure en vie ? Est-ce que jamais Dieu a pris pour lui un peuple pour le délivrer, puis être son peuple par la suite comme il venait de le faire avec Israël ? Ce n’était jamais arrivé. C’était absolument unique qu’est-ce qui se passait pour Israël. Et eux, ils devaient réaliser ce privilège extraordinaire et unique qui leur était fait par le vrai Dieu vivant, qu’ils connaissaient.
Bien, ça n’a pas changé grand-chose pour la suite. Puis nous, qu’est-ce qui en est de nous ? Est-ce qu’on réalise ce privilège que nous avons d’être en communion avec le Dieu créateur de toutes choses, qui nous a aimés, qui nous a sauvés, et lavé de nos péchés, qui nous a donné des promesses extraordinaires, que nous prions : nous lui parlons, à Dieu, il nous entend, on en a la garantie, il répond à nos prières. Est-ce que ça nous touche ? Est-ce que ça fait une différence dans nos vies ? Que cela puisse nous sonder aussi et nous encourager.
Eh bien voilà, toutes ces choses-là avaient été faites, c’est mentionné au verset 35 en ce qui concerne Israël, que cela leur avait été montré afin qu’ils connussent que l’Éternel est Dieu et qu’il n’y en a point d’autre que lui. Voilà la grande chose, ils devaient connaître que l’Éternel est Dieu. Nous aussi, on doit apprendre cela. On doit craindre notre Dieu. Pas une crainte servile, mais réaliser que la parole que nous avons entre les mains, c’est la Parole de Dieu, le Dieu vrai. Eh bien, on doit marcher aussi à la lumière de cela.
C’est un, un point fort qui nous est présenté et on doit réaliser que lorsque nous regardons, nous, à la croix, tout ce qui s’est passé, Dieu est très sérieux. Très sérieux dans tout ce qu’il fait, mais il est amour aussi. Il nous aime, c’est pour cela qu’il a fait cette œuvre extraordinaire.
Alors voilà, Dieu a fait entendre sa voix, on lit cela au verset 36, pour instruire le peuple. Et puis, il leur a fait voir un grand feu, la montagne, etc. Il a entendu… Le peuple a entendu les paroles du milieu du feu. Eh bien, c’est le témoignage qui leur avait été donné afin de connaître en effet que l’Éternel est Dieu et qu’il n’y en a point d’autre que lui.
Nous, qu’est-ce qu’on a vu ? On a vu la montagne de feu, puis tout ça. Dans Hébreux, ça dit : Vous n’êtes pas allés à la montagne de feu et tout cela, mais vous êtes allés à la Sainte Jérusalem. Nous, on est allés à Christ, à la croix. C’est à un Seigneur ressuscité que nous sommes attachés aujourd’hui. C’est le témoignage que nous avons à rendre aussi. Réaliser que Dieu, non seulement il est vrai, il est vivant, mais il nous aime, il veut avoir cette communion, cette relation avec chacun d’entre nous.
Israël, versets 36 à 38, qu’on vient de lire, c’est écrit [que Dieu] a aimé les pères : Abraham, Isaac, Jacob, etc. Il les a choisis, il les fait sortir d’Égypte, tout le peuple. Et puis ça a manifesté toute sa grande puissance et toute sa force. Tout ce que Dieu a fait, c’était dans sa fidélité aux promesses qu’il avait faites aux patriarches et à son amour pour eux. Et lorsque c’est écrit aussi qu’il les fait sortir par sa face, eh bien ça nous fait penser aussi que c’est Jésus lui-même en personne qui est venu. On lit dans Hébreux 1, versets 1 à 4, entre autres, c’est, c’est lui qui est venu personnellement pour nous racheter et nous sauver. Et Christ est la pleine manifestation de Dieu. « Celui qui m’a vu, a vu le Père », dit le Seigneur Jésus dans Jean, chapitre 14.
Il est question ici pour te donner un héritage. Eh bien Dieu, en ce qui nous concerne, il nous donne aussi un héritage éternel avec Christ. Et puis Christ, lui, va se glorifier dans ses saints, comme on a dit tantôt, dans 2 Thessaloniciens, chapitre 1, verset 20. Eh bien, on est son héritage. Nous sommes l’héritage de Christ, le fruit du travail de son âme. Et puis cet héritage, on va être avec lui à tout jamais. Co-héritier avec Christ, on va pas embarquer ce sujet. C’est magnifique, ces choses-là doivent vraiment réchauffer nos cœurs, nous faire réaliser les privilèges extraordinaires qu’on a. Avec tous privilèges, il y a des responsabilités aussi. C’est ce qu’on voit dans ce chapitre, la partie responsabilité, la partie privilège. Nous, on voit l’immensité des privilèges qu’on a maintenant en Christ. Bien, il y a les responsabilités aussi. Un Dieu saint, un Dieu de lumière ; on doit marcher justement en gardant sa parole précieusement et dans la sainteté. Tout ça, justement, encore une fois, nous parle de ce que Christ a fait pour nous. Je ne veux pas aller plus loin sur cette méditation-là parce qu’il y aurait encore beaucoup à méditer dans le passage qui nous est mentionné. Mais nous, on connaît maintenant le Dieu vivant et vrai parfaitement et pleinement par Jésus-Christ. Réalisons ces choses et que cela nous donne des encouragements à chercher sa face davantage et à marcher pour lui dans l’attente de sa venue.
On lit maintenant les versets 39 à 40.
Rappel à garder les statuts et commandements de l'Éternel (v. 39–40)
« Sache donc aujourd’hui, et médite en ton cœur, que l’Éternel est Dieu dans les cieux en haut, et sur la terre en bas : il n’y en a point d’autre. Et garde ses statuts et ses commandements que je te commande aujourd’hui, afin que tu prospères, toi et tes fils après toi, et que tu prolonges tes jours sur la terre que l’Éternel, ton Dieu, te donne, pour toujours. »
Alors voilà, c’est la grande conclusion de cette portion, pour ainsi dire, connaître le Dieu vivant et vrai, garder ses statuts et ses commandements. C’était la garantie de leur prospérité dans le pays de la promesse. C’est aussi la garantie de notre jouissance actuelle des bénédictions qu’on a dans le Seigneur Jésus. Eh bien, c’est, c’est bien résumé ces choses-là, encore une fois pour nous dans 1 Thessaloniciens, comment le peuple s’était détourné des idoles pour servir Dieu (1 Thessaloniciens chapitre 1, verset 10), en attendant son Fils du ciel, justement, qui vient pour nous.
Ce service actuel, garder sa parole, nous fait profiter dès à présent de tout ce qui nous a été donné dans le Seigneur Jésus, de tout ce qui nous a été donné en Christ, en attendant d’y être tout à fait, pour ainsi dire.
Que le Seigneur nous donne, comme Moïse l’a dit au peuple de garder les statuts, les commandements — le peuple devait faire ça pour prospérer, lui et ses fils après lui — que nous aussi, nous gardions en simplicité la parole de Dieu. Pas d’un point de vue légaliste, l’appliquer comme une loi, mais de cœur. Marcher dans sa parole. Pas, pas dans le but de gagner des points devant Dieu, mais faire ce qu’il nous demande parce qu’il est saint, on veut marcher dans la lumière, on est sauvé, il y a l’esprit qui est en nous. Et c’est ça qu’on veut vivre maintenant, dès à présent, cette communion avec Dieu. C’est déjà le royaume des cieux, pour ainsi dire, manifesté quelque part en nous lorsque nous vivons dans une telle disposition. On attend d’être avec lui, c’est ça. Ça va être de loin le meilleur. Mais dans l’attente, on a cette part magnifique qui nous est donnée et que nous pouvons profiter.
Regardons maintenant cette dernière section de ce chapitre 4. Encore une fois, les versets 44 à 49, nous allons les voir avec le chapitre 5. Donc, je termine maintenant avec le chapitre 4, les versets 41 à 43 concernant trois villes de refuge qui sont déterminées à l’est du Jourdain. Lisons cette portion ensemble.
Trois villes de refuge à l'est du Jourdain (v. 41–43)
« Alors Moïse sépara trois villes, en deçà du Jourdain, vers le soleil levant, afin que l’homicide qui aurait tué son prochain sans le savoir, et qui ne l’aurait pas haï auparavant, s’y enfuît, et que, s’enfuyant dans l’une de ces villes-là, il vécût : Bétser, dans le désert, sur le plateau, qui est aux Rubénites ; et Ramoth, en Galaad, qui est aux Gadites ; et Golan, en Basan, qui est aux Manassites. »
On peut trouver ça particulier de trouver cette portion ici. En plus, ce sont des villes refuges qui sont données à l’est du Jourdain, elles ne sont pas données dans la terre à proprement parler, que l’Éternel voulait donner à son peuple. Eh bien, on peut y voir ici la grâce de Dieu qui donne la même provision au peuple qui vivra de l’autre côté du Jourdain, à l’est, que celle qui va être de l’autre côté du Jourdain, à l’ouest, concernant les villes de refuge.
Et puis, on peut y trouver une application fort intéressante aussi. N’est-ce pas que, comme Moïse vient de le présenter ici aussi dans les versets 25 à 28, quand on a [lu] que tu vas avoir habité longtemps dans le pays, puis tu vas être corrompu, etc. Oui, le peuple allait manquer, oui, il allait avoir des choses terribles comme l’homicide, l’homicide involontaire. Eh bien, il devait y avoir des lieux pour refuge, afin que ces personnes-là qui auront commis ces homicides involontaires puissent vivre quand même.
Et, on va pas aller beaucoup dans le détail de cela ici, mais simplement le mentionner rapidement que cela nous parle vraiment aussi du refuge qu’on trouve en Christ. On est tous coupables. On est tous à quelque part moralement coupable de sa mort si on le rejette. On prend la même décision que ceux qui ont dit : crucifie, crucifie-le. Si on rejette Christ, on ne veut pas de lui, on est, on est coupable aussi. Mais si nous savons que nous sommes coupables de nos péchés et tout, il y a un refuge en Christ.
D’un autre côté, on sait que le peuple d’Israël, ils auront rejeté leur Messie, il aura été crucifié. Le Seigneur Jésus a dit : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. » Autrement dit, le Seigneur Jésus leur, les mettait au nombre par pure grâce de l’homicide involontaire. Ce n’est pas le même cri que d’autres dans l’Ancien Testament où on lit qu’en étant lapidé, je crois que c’était le fils de Jehoiada, j’oublie son nom, il redemande à Dieu : « Ah Dieu, envoie, redemande mon sang. » Il était en train de se faire lapider. On ne voit pas le Seigneur Jésus faire ça. Même Étienne, quand il se faisait lapider, il a demandé à ce que cela ne leur soit pas imputé.
Voilà, la ville de refuge, elle est là, elle est en Christ. C’est en lui seul qu’on peut être épargné du vengeur du sang ; du vengeur du sang. Eh bien, c’est là qu’on peut avoir la vie et vivre. C’est dans l’œuvre accomplie du Seigneur Jésus. Donc voilà, c’est la grâce de Dieu. Trois villes pour ceux qui sont à l’est du Jourdain. Il y aura trois villes pour ceux qui seront à l’ouest du Jourdain, de sorte que tous aient les mêmes chances de pouvoir se sauver et être à l’abri lorsqu’il y aura eu un cas d’homicide involontaire.
Résumé
Je vais résumer tout ce qu’on vient de voir un peu comme ceci.
Le peuple devait garder la parole de Dieu, il devait craindre Dieu. C’était le seul moyen par lequel ils allaient prospérer dans le pays promis. Et puis, déjà prophétisé à l’avance, Israël n’allait pas maintenir sa position devant Dieu et il allait être jugé pour cela. Il allait se tourner vers l’idolâtrie, mais la miséricorde de Dieu est aussi déjà mise de l’avant. Gloire soit rendue à Dieu pour cela. Si Israël allait chercher l’Éternel, son Dieu, de tout son cœur, de toute son âme, il allait le trouver et retourner à lui, écouter sa voix — car l’Éternel n’allait pas oublier l’alliance.
Ainsi, nous, on est parfois incrédules, lui, il demeure fidèle. C’est ce qu’on trouve aussi — une belle expression — dans le Nouveau Testament.
Eh bien voilà. Est-ce qu’une telle chose est déjà arrivée — on l’a mentionné — que Dieu se révèle ainsi à un peuple ? Mais cela est arrivé pour qu’il sache que l’Éternel est Dieu et qu’il n’y en a point d’autres que lui. Nous, eh bien, qu’est-ce qu’on peut ajouter ? L’Orient d’en haut nous a visités. Nos yeux ont vu, contemplé, nos mains ont touché, on a entendu tout ce qui concerne la parole de la vie (pour reprendre les mots de l’apôtre Jean, sa première épître au chapitre 1) ; Dieu a été manifesté en chair, a été justifié en esprit, a été vu des anges, a été prêché parmi les nations, a été cru au monde, a été élevé dans la gloire (1 Timothée chapitre 3, verset 16). Et tout cela pour que nous connaissions le Père, et le Fils le révèle à qui il veut, et le Fils nous est révélé de la part du Père, par le Père, à qui il veut. On trouve ces choses dans l’Évangile de Jean. Chose extraordinaire ! Israël, toutes ces choses pour qu’ils connaissent que Dieu est le vrai Dieu ; mais nous, plus que cela, le Père, le Fils, l’Esprit Saint qui habite en nous.
C’est remarquable de voir justement aux versets 41 et 43 la provision qui est faite pour l’homicide encore une fois par les villes de refuge. Dieu, il savait tout à l’avance et sa grâce a tout préparé d’avance. Jésus… il est cette ville de refuge pour l’homicide. Et l’homicide, eh bien ce sont ceux qui ont crucifié le Fils de Dieu. Et tous, nous tous qui sommes aussi sous le jugement de Dieu. Ils n’avaient pas connu le jour de leur visitation, Israël. Aussi, il y aura jugement et miséricorde. Jugement pour tous ceux qui ne sont pas dans la ville de refuge et miséricorde pour tous ceux qui iront dans le chemin de la repentance pour reconnaître qui est Christ et leur état de péché, se lamenter sur cela et être sauvé. Il y aura la grâce pour tous ceux qui sont en Christ. Et on sait dans Zacharie chapitre 12, verset 8 à 14, qu’il y en a qui vont crier, pleurer sur le Seigneur Jésus comme on pleure sur un [fils unique] lorsqu’ils vont le voir et réaliser que c’était lui depuis le début, leur Messie. C’était lui. C’était lui.
Donc voilà, quelle position extraordinaire on a dans le Christ Jésus aujourd’hui. Regardons à Jésus, attendons son retour selon sa promesse, gardons sa parole fidèlement ; tout est accompli et nous marchons et vivons par l’esprit de Dieu. — Et c’est encore un contraste avec les versets 44 et 49 qui se lient au chapitre 5, où on voit la loi qui est placée devant les fils d’Israël. Pour nous, Jésus-Christ nous a été dépeint crucifié, ce n’est plus une question de la loi. Quant au salut, la loi a été accomplie. Christ est mort sous la loi, ressuscité pour qu’aujourd’hui nous vivions à lui et non plus sous le régime de la loi. Est-ce que c’est qu’on est sans loi maintenant ? Non. On est sous la loi de Christ, comme Paul dit aussi. Mais il y a liberté par l’esprit pour marcher dans les bonnes œuvres préparées à l’avance, que Dieu a préparées à l’avance. Et puis c’est vraiment notre place et notre position. Totalement différente de ce que nous allons voir dans le chapitre 5, très bientôt, ce sera pour notre prochaine étude. Mais réalisons cette liberté que nous avons en Christ. Galates chapitre [5]. Christ nous a placés dans la liberté. On n’est plus sous une loi pour obéir à des lois et des règles, mais pour marcher pleinement, librement, pour Christ, par l’Esprit Saint. Le Seigneur Jésus veut qu’on soit à lui cent pour cent.
Eh bien voilà, ce sera pour notre bien spirituel nous aussi, de garder la parole, de marcher dans celle-ci. Persévérons, gardons-la. Le Seigneur vient bientôt et persévérons dans l’attente de son retour.
La suite prochainement, Dieu voulant, si on est encore ici.
Et puis c’est dans l’attente de « la venue du Seigneur » que je vous dis : à bientôt !