Deutéronome 5

Rappel des dix commandements

Comme chrétien, que penser des dix commandements ? Lesquels retrouvons-nous dans le Nouveau Testament ?

Dans ces « Réflexions pratiques sur le Deutéronome », nous allons voir le « Rappel des dix commandements » qui est fait par Moïse pour le peuple qui s’apprête à entrer dans la terre promise.

Voici un survol rapide de cette présentation du chapitre 5 :

  • 00:14 Section majeure : La loi, les témoignages, les statuts, et les ordonnances que Moïse expose aux fils d’Israël (chapitre 4:49 au chapitre 26)
  • 03:10 Rappel des dix commandements
  • 03:14 — Les dix commandements et le croyant (v. 1)
  • 07:51 —— La montagne brûlante de feu (v. 2–5)
  • 15:15 — 1er : Un seul Dieu (v. 6–7)
  • 17:19 — 2e : Idolâtrie (v. 8–10)
  • 20:54 — 3e : Blasphème (v. 11)
  • 22:36 — 4e : Sabbat (v. 12–15)
  • 33:24 — 5e : Honorer ses parents (v. 16)
  • 34:17 — 6e : Tuer (v. 17)
  • 36:25 — 7e : L’adultère (v. 18)
  • 38:17 — 8e : Voler (v. 19)
  • 38:57 — 9e : Faux témoignage (v. 20)
  • 40:37 — 10e : Convoitise (v. 21)
  • 42:32 Réaction du peuple à la montagne de feu
  • 42:38 — Comment la loi a été donnée (v. 22)
  • 44:55 — La réaction du peuple (v. 23–27)
  • 48:40 Réponse de l’Éternel au peuple
  • 55:00 — Exhortation de Moïse alors qu’il rappel ces choses (v. 32–33)

 

Transcription de cette présentation

Alors bonsoir à tous et à toutes ou bonjour. Nous allons continuer notre survol, nos réflexions pratiques sur le livre du Deutéronome et nous allons regarder maintenant au chapitre 5 que j’ai intitulé : Rappel des dix commandements. Mais il n’y a pas juste ça dans le chapitre 5.

Alors, ensemble, nous allons maintenant regarder à cette nouvelle portion et on va commencer notre survol, nos réflexions pratiques en lisant déjà les versets 44 à 49 du chapitre 4. Parce que lorsque nous avons regardé ensemble au chapitre 4, nous avions dit que nous allions garder le dernier paragraphe lorsque nous verrions le chapitre 5, parce que c’est grosso modo une introduction à notre chapitre 5.

Alors on nous allons lire ensemble ces versets 44 à 49 du chapitre 4.

Section majeure : La loi, les témoignages, les statuts, et les ordonnances que Moïse expose aux fils d’Israël

« Et c’est ici la loi que Moïse plaça devant les fils d’Israël ; ce sont ici les témoignages, et les statuts, et les ordonnances que Moïse exposa aux fils d’Israël, à leur sortie d’Égypte, en deçà du Jourdain, dans la vallée vis-à-vis de Beth-Peor, dans le pays de Sihon, roi des Amoréens, qui habitait à Hesbon, que Moïse et les fils d’Israël frappèrent à leur sortie d’Égypte ; et ils possédèrent son pays, et le pays d’Og, roi de Basan, deux rois des Amoréens, qui étaient en deçà du Jourdain, vers le soleil levant, depuis Aroër qui est sur le bord du torrent de l’Arnon, jusqu’à la montagne de Scion qui est l’Hermon, et toute la plaine en deçà du Jourdain, vers le levant et jusqu’à la mer de la plaine, sous les pentes du Pisga. »

Alors voilà, c’est à partir du chapitre 5 que nous avons de fait l’exposition de la loi, des témoignages, des statuts et ordonnances pour le peuple qui s’apprête à entrer maintenant dans la terre promise. Encore une fois, le livre du Deutéronome, ce n’est pas une répétition seulement de ce qui a été dit déjà dans l’Exode, le Lévitique, Nombres, mais c’est vraiment une exposition adaptée à la nouvelle réalité qui se place maintenant devant tout le peuple. Tout est là dans ce livre du Deutéronome pour en tirer des enseignements et des leçons pour un peuple qui s’apprête maintenant à entrer dans la terre que l’Éternel leur avait promis.

Alors, on y trouve entre autres les dix commandements qui se trouvent au début du chapitre 5, à proprement parler, que le peuple devait apprendre, garder et pratiquer. Ensuite, on y trouve des témoignages pour être instruits par ceux-ci, entre autres, au chapitre 8 — il y a plein d’autres témoignages qui sont rendus de l’histoire du peuple qui nous sont présentés. On peut tirer des leçons de cela. Et finalement, des statuts, en effet, et des ordonnances pour la vie civile de tout Israël.

Et cette grande section du livre du Deutéronome s’étend jusqu’au chapitre 26. Donc de la fin du chapitre 4 ici, les versets 44 à 49, c’est une introduction à cette nouvelle section. Et puis du chapitre 5 au chapitre 26, nous avons ce que nous venons de lire ici, le contenu de toute cette exposition de la loi que Moïse fait maintenant à tout le peuple.

On va commencer notre chapitre 5. Nous allons lire le premier verset.

Chapitre 5 — Rappel des dix commandements

Les dix commandements et le croyant (5:1)

« Et Moïse appela tout Israël, et leur dit : Écoute, Israël, les statuts et les ordonnances que je prononce aujourd’hui à vos oreilles : vous les apprendrez, et vous les garderez pour les pratiquer. »

On pourrait dire tellement de choses juste sur ce verset. Même cette expression : vous les apprendrez, vous les garderez, vous les pratiquez. On va y revenir dans quelques instants.

Et bien voilà, en ce qui nous concerne, c’est une chose qu’il faut rappeler immédiatement en appliquant ces choses à notre vie, et bien on n’est plus sous la loi. Mais Dieu utilise encore la loi aujourd’hui pour éveiller la conscience. On trouve cela, ce fait, dans Timothée au chapitre 1. La position du croyant, c’est vraiment que nous sommes morts à la loi, que nous sommes vivants en Christ et que nous sommes placés dans la liberté pour servir notre Seigneur Jésus. Ce n’est plus une servitude, on n’est plus sous la servitude d’une loi ou de la loi, mais vraiment dans la liberté d’enfant de Dieu. Et ça, c’est super important de comprendre la différence entre les deux. Beaucoup d’enfants de Dieu, malheureusement, ne font pas la différence. Ils vont même défendre avec zèle une loi pour laquelle, dans les faits, comme Paul dit : « je suis mort à la loi par la loi elle-même. La loi m’a tué. Maintenant, je suis mort et si je vis, c’est pour Christ que je vis. » L’enfant de Dieu, lorsqu’il marche par l’esprit, et bien, il va naturellement accomplir la loi sans rechercher à s’y soumettre d’une façon, volontaire pour ainsi dire, pour l’accomplir. « Ah il faut que j’accomplisse ce commandement un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix aujourd’hui. » La loi de l’amour qui est en lui, qui est par l’Esprit de Dieu, va accomplir toutes ces choses naturellement. On le trouve entre autres dans le fruit de l’Esprit qui nous est présenté.

Ainsi, la loi pour être utilisée d’une façon qui est correcte, d’une façon légitime, et bien elle doit être utilisée non pas pour les enfants de Dieu, mais pour ceux envers qui, justement, son ministère a été fait. On trouve cela dans Timothée au chapitre 1, je l’ai mentionné, dans les versets 8 à 11. On lit ceci dans 1 Timothée chapitre 1, versets 8 à 11 : « Mais nous savons que la loi est bonne, si quelqu’un en use légitimement, sachant ceci, que la loi n’est pas pour le juste, mais pour les iniques et les insubordonnés, pour les impies et les pêcheurs, pour les gens sans piété et les profanes, pour les batteurs de père et les batteurs de mère, pour les homicides, pour les fornicateurs, pour ceux qui abusent d’eux-mêmes avec des hommes, pour les voleurs d’hommes, les menteurs, les parjures, et s’il y a quelque autre chose qui soit opposé à la saine doctrine, suivant l’évangile de la gloire du Dieu bienheureux, qui m’a été confié. » Alors voyons, il y a un usage qui est très bon de la loi. Nous pouvons l’utiliser. Elle sert à éveiller la conscience. Elle sert à montrer que quelque chose n’est pas droit comme un tuteur. Un tuteur fait grandir les plantes de façon droite. La loi dans Galates, ça nous est dit qu’elle a été un tuteur pour nous amener jusqu’à Christ. Ça nous montre que nous on pousse croche à cause du péché ; la loi reste droite et inflexible. Et bien, elle nous amène à réaliser qu’on a besoin d’un sauveur. Ainsi, la loi en elle-même, elle ne peut pas sauver ni justifier qui que ce soit devant Dieu, mais comme un tuteur, elle peut éveiller la conscience et conduire jusqu’au sauveur, notre Seigneur Jésus.

Le peuple il devait apprendre, dans les passages qu’on vient de voir, les statuts, les ordonnances, les garder et les pratiquer. De façon intéressante, on trouve une expression similaire en ce qui nous concerne dans le Nouveau Testament. Dans la deuxième épître à Timothée au chapitre 2, au verset 2, on lit : « Et les choses que tu as entendues », c’est Paul qui parle à Timothée, « de moi devant plusieurs témoins, commets-les à des hommes fidèles qui soient capables d’instruire aussi les autres. » Moïse ici est en train de communiquer la loi au peuple pour qu’ils puissent l’apprendre, la garder, la pratiquer. Nous aujourd’hui encore, on doit communiquer la parole de Dieu comme nous l’avons reçue, dans sa pureté, dans sa simplicité, pas en tentant de l’interpréter ou de la contredire, la présenter pour qu’on puisse savoir dans nos cœurs nous aussi et marcher dans celle-ci. Parce que pour nous aussi, c’est en la prenant, en la gardant, en la pratiquant cette parole de Dieu, que nous allons prospérer dans les choses de Dieu et spirituellement. Donc, à ce niveau, on peut trouver un parallèle fort utile et intéressant pour nous.

Lisons maintenant dans les versets 2 à 5.

La montagne brûlante de feu (5:2–5)

« L’Éternel, notre Dieu, fit avec nous une alliance à Horeb. Ce n’est pas avec nos pères que l’Éternel a fait cette alliance, mais avec nous, avec nous qui sommes ici aujourd’hui tous vivants. L’Éternel vous parla face à face, sur la montagne, du milieu du feu (moi, je me tenais en ce temps-là entre l’Éternel et vous, pour vous déclarer la parole de l’Éternel, car vous aviez peur à cause du feu et vous ne montâtes point sur la montagne), disant : »

On va arriver dans quelques instants à ce qui a été dit, mais juste ici cette portion. C’est pas avec Abraham ni Isaac ou Jacob que l’Éternel avait fait une alliance. Maintenant, l’Éternel faisait une alliance avec tout le peuple, tout le peuple sur la montagne, du milieu du feu — le milieu du feu ; des choses qui nous sont rappelées même dans le livre des Hébreux dans le Nouveau Testament. Mais continuons.

C’était une chose nouvelle qui se passait maintenant. C’était aussi une chose personnelle, si vous me le permettez. Chacun devait en prendre conscience personnellement. On trouve cette expression que cette alliance avait été faite « avec nous qui sommes ici aujourd’hui tous vivants ». Bien sûr, le nous est collectif, mais de réaliser que — l’Israélite qui était là — « mais moi, je suis ici et je suis vivant, mais c’est avec moi, avec nous, que l’Éternel a fait cette alliance ».

La montagne de feu soulève la peur parmi le peuple, avec raison. Dieu est saint, il est aussi grand, il est aussi terrible pour des pêcheurs tels que nous. On lit : « L’Éternel vous parla face à face. » Et quel contraste avec la communication de Dieu en la personne de son Fils ! Hein, « Ce qui était », ce qu’on lit dans la première épître de Jean au chapitre 1 : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé que nos mains ont touché, concernant la parole de la vie ». Quelle communication nous, nous avons eue ! Hébreux chapitre 1, hein, dans les temps d’autrefois, Dieu nous a parlé par les prophètes, par divers moyens, mais à la fin de ces jours-là, en son Fils, en son Fils, notre Seigneur Jésus. Donc, l’Éternel vous parla face à face, mais nous, on peut vraiment dire bien plus que face à face. On a pu toucher, voir, contempler ce message parfait, hein, la personne de notre Seigneur Jésus, de la part de Dieu que Dieu nous a envoyé. La réaction du peuple, c’était quoi ? « Vous aviez peur à cause du feu ». Et bien en Hébreux 12, justement, au verset 18, on lit ceci en ce qui nous concerne, enfant de Dieu aujourd’hui : « Vous n’êtes pas venus à la montagne qui peut être touchée, ni au feu brûlant, ni à l’obscurité, ni aux ténèbres, ni à la tempête », etc. Nous, ce n’est pas à une montagne de feu avec les tremblements de terre, le bruit des trompettes, que nous sommes venus, mais nous sommes venus maintenant près de Dieu, par la personne du Seigneur Jésus ; la grâce est venue au-devant de nous. Quelle chose, quel contraste, quelle différence.

Ils avaient peur à cause du feu. Et bien, on lit aussi quelque chose qui est très contrasté avec nous, notre position encore aujourd’hui dans 1 Jean 4:18 : « Il n’y a pas de crainte dans l’amour, mais l’amour parfait chasse la crainte, car la crainte porte avec elle du tourment ; et celui qui craint n’est pas consommé dans l’amour. » Dans notre passage ici, on peut… C’est pas mentionné ici, c’est mentionné un peu plus loin, mais on remarque une chose aussi, c’est que Moïse allait agir maintenant et dans cette circonstance comme un intermédiaire et même plus tard comme intercesseur aussi, on le sait, avec… Il descend de la montagne, le peuple avait déjà péché en relation avec l’idolâtrie ; il a intercédé pour le peuple. Alors Moïse, ici, on va le voir maintenant dans ce rôle d’intermédiaire.

Aujourd’hui, il n’y a pas une telle alliance qui existe entre le croyant et Dieu. Ce que nous allons lire dans le chapitre cinq et ce qui nous est introduit dans ces versets que nous avons lus, c’est que « L’Éternel, notre Dieu, fit avec nous une alliance à Horeb. » Eh bien, il n’y a pas une telle alliance pour nous, croyants. Bien sûr, plusieurs vont dire « Oui, mais Jésus n’a t-il pas dit : ceci est la coupe de la nouvelle alliance en mon sang ? » L’alliance est tout un sujet. L’alliance en tant que telle est avec Israël. Cette alliance dans le sang de Christ, ça a relation premièrement avec Israël. Mais nous, par la foi, nous entrons déjà dans tout le bénéfice de cette alliance. Mais remarquez bien, il n’y a pas d’alliance en ceci : c’est par l’œuvre de Jésus-Christ que nous avons le pardon. Le pardon nous est offert ainsi que la vie éternelle. C’est le temps de la grâce aujourd’hui. Puis cette grâce est offerte à tous en Jésus-Christ, et cela par le moyen de la foi.

C’est Dieu qui prend tout en charge. Il n’y a rien de notre côté qui doit être fait pour demeurer sous les mérites de l’œuvre de Christ. Comme Israël devait garder la loi et les statuts et les commandements afin de prospérer et de demeurer dans le pays. Pour nous, c’est Christ et lui seul qui bâtit son assemblée. Tout est du côté de Dieu. Évidemment, en ce qui nous concerne, on peut perdre la jouissance de ce que nous avons en Christ à cause du péché. Évidemment, on n’aura pas l’assurance du salut si nous vivons dans une vie de péché. Évidemment, on ne peut pas, humainement parlant, reconnaître chez un autre qu’une personne est sauvée ou non, parce qu’on reconnaît seulement un arbre à ses fruits. Donc, on peut juste voir l’apparence extérieure, on ne voit pas le cœur. Mais si quelqu’un a la vraie foi, Dieu le voit. Nous, on ne peut pas voir cela, on voit juste l’extérieur encore, mais Dieu le voit. Et cela n’enlève rien à la fidélité de Dieu à ce sujet. Donc, nous on peut être dans une mauvaise disposition, mais Dieu demeure toujours fidèle. Cette personne-là, par contre — qui aurait du péché non jugé dans sa vie — elle ne pourra jamais affirmer être sauvée, parce que l’Esprit non plus ne donnerait pas cette assurance-là à une personne qui vit dans le péché. L’Esprit ne dit pas : « Oh, ne t’en fais pas mon enfant, tu fais des péchés, mais c’est… on comprend, pauvre toi. » Non ! Dieu est sain, alors l’Esprit, quand un de ses enfants, un véritable enfant de Dieu pêche, il va lui montrer son péché pour qu’il le confesse, pour retourner en communion avec Dieu. Et là, il aura la communion de l’Esprit et la communication de toutes ces bénédictions qu’il a dans le Seigneur Jésus. Alors que si quelqu’un continue à vivre dans le péché, il n’y aura jamais cette assurance-là. On ne se moque pas de Dieu. On ne se moque pas de Dieu. Alors ça, ça n’a jamais changé, c’est toujours la même chose. Mais il n’y a pas d’alliance que nous avons comme Israël ici avait une alliance : il y avait une part du contrat, entre guillemets, à faire, puis Dieu y avait sa part du contrat pour ainsi dire aussi à faire.

L’œuvre de Christ pour le salut, le pardon, c’est seulement lui, c’est tout lui qui a fait, tout est de Dieu, rien n’est de nous, si ce n’est que de croire au témoignage que Dieu a rendu au sujet de son Fils (1 Jean 5).

Regardons maintenant au dix commandements que l’Éternel a donnés au peuple, les écrivant lui-même sur deux tables de pierres dans les versets 6 et suivants. Donc, on va lire les versets 6 et 7 maintenant.

1er : Un seul Dieu (5:6–7)

« Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude. Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face. »

La sainteté de Dieu est premièrement mise de l’avant par ce premier commandement. Pourquoi ? Et bien, parce que sainteté, ça veut dire quoi ? Ça veut dire être mis à part. Dieu est saint. Il est vraiment à part, loin du péché, totalement différent de nous aussi. On a été créé à l’image de Dieu. Dieu, il est saint. Il n’y a pas d’autre Dieu. Aucun. Il est le seul vrai Dieu vivant déclarant à l’avance ce qui doit arriver. Il ne doit pas être assimilé, Dieu, à l’imagination corrompue de l’homme en faisant une image de lui, comme les idolâtres font. Le peuple ne devait pas, par conséquent, placer rien d’autre devant lui et devant Dieu. Dans le Nouveau Testament, le Seigneur dira très succinctement : « Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité » (Jean 4:24).

Malheureusement, le peuple tombera dans l’idolâtrie malgré tous ses privilèges de la connaissance du vrai Dieu vivant qu’il avait, tant intellectuellement qu’expérimentalement. Ce fut à cause de cela aussi que la déportation eut lieu. Et puis ils ont été guéris de cela dans le temps. On sait que dans le temps du Seigneur Jésus, ils n’avaient plus de problème avec l’idolâtrie, mais la maison était nettoyée, elle était vide et puis elle sera remplie malheureusement de sept esprits plus mauvais comme le Seigneur a dit dans sa parabole, alors que la bête et le faux prophète viendront sur la scène pendant les sept années de tribulation. Et là, l’idolâtrie va être sans nom.

Ce n’est pas notre sujet, mais c’est ce qui va arriver historiquement. Israël aujourd’hui n’a plus son problème d’idolâtrie, mais comme ils ont rejeté le Messie, la maison est vide. Il y a quelque chose de pire qui va arriver à la fin. Mais continuons le sujet de l’idolâtrie en regardant au deuxième commandement dans les versets 8 à 10.

2e : Idolâtrie (5:8–10)

« Tu ne te feras point d’images taillées, aucune ressemblance de ce qui est dans les cieux en haut, ni de ce qui est sur la terre en bas, ni de ce qui est dans les eaux au-dessous de la terre. Tu ne t’inclineras point devant elles et tu ne les serviras point ; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui visite l’iniquité des pères sur les fils, et sur la troisième et sur la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui usent de bonté envers des milliers de ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements. »

Remarquez de façon très intéressante dans ce verset où l’Éternel fait un lien entre l’idolâtrie et le fait qu’il est jaloux et qu’il visite l’iniquité des pères sur les fils, sur la troisième et la quatrième génération. Dieu compare l’acte d’idolâtrie à de la haine. Il visite l’iniquité jusqu’à trois ou quatre générations. Mais pour ceux qui l’aiment et qui gardent ses commandements, il use de bonté envers des milliers.

Dans le Nouveau Testament on trouve des commandements tout à fait similaires, ou des instructions. On utilise plus vraiment le mot commandement, mais dans 1 Jean 5:21, à la toute fin de la première épitre de Jean : « Enfants, gardez-vous des idoles. » Aussi, on lit dans Hébreux 12:29 : « Car aussi notre Dieu est un feu consumant. » Au sujet de garder la parole de Dieu nous connaissons très bien les passages de Jean 14:15, 21, 23, où ni plus ni moins le Seigneur dit que celui qui l’aime garde ses commandements, que celui qui l’aime garde sa parole. Et bien aussi dans Jean 15:10 il dit : « Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour ; comme moi j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. » En ce qui nous concerne, c’est maintenant de garder cette parole que le seigneur Jésus nous a donné et de marcher dans celle-ci.

Dieu demeure le même et la sainte crainte que nous devrions avoir aussi ne devrait pas changer. Mais nous avons infiniment plus que sous la loi. Nous avons Christ qui a tout accompli, il nous a rachetés et lavés de nos péchés, et l’amour de Dieu est versé dans nos cœurs, et nous crions : « Abba, Père ». Nos cœurs étant remplis de cet amour, ayant une nouvelle nature, étant une nouvelle création, soumis à la direction de l’Esprit et marchant par la force qu’il donne dans la vérité, étant instruits, nous désirons faire de cœur ces choses qui plaisent à notre Père en Jésus-Christ. Le fruit de l’Esprit non seulement répond aux exigences de la loi, mais va bien au-delà. On lit entre autres ce fruit de l’Esprit dans Galates 5:22–26. Quel reniement, quel abandon, quel mépris de tout ce que Dieu a fait et fait encore quand quelqu’un désire marcher par la règle de la loi, même parmi ses enfants — ce n’est pas à la hauteur de notre position en Christ. Ce n’est plus la loi que nous devons suivre, mais c’est marcher par l’Esprit. On a été placé dans la liberté, ça dit dans Galates chapitre 5. Au début du chapitre 5 de Galates, nous avons été « placés dans la liberté » et dans le contexte, c’est exactement en relation avec la loi. Et pourquoi on était placé dans la liberté ? Et bien, pour qu’on puisse suivre et servir notre Seigneur Jésus.

Allons maintenant au troisième commandement de la loi dans le verset 11.

3e : Blasphème (5:11)

« Tu ne prendras point le nom de l’Éternel, ton Dieu, en vain ; car l’Éternel ne tiendra point pour innocent celui qui aura pris son nom en vain. »

Le nom de Dieu est gardé en honneur par ceux qui l’aiment. Il est blasphémé et traité comme étant rien par ceux qui le haïssent. Mais Dieu aura le dernier mot. Concernant notre Seigneur Jésus, on lit ceci entre autres dans Éphésiens au chapitre 1 verset 20 à 22 : « et il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, et autorité, et puissance, et domination, et de tout nom qui se nomme, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir ; et il a assujetti toutes choses sous ses pieds ». Toute chose assujettie sous ses pieds. On lit aussi dans Philippiens chapitre 2 versets 9 à 11 : « C’est pourquoi aussi Dieu l’a haut élevé et lui a donné un nom au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus se ploie tout genou des êtres célestes, et terrestres, et infernaux, et que toute langue confesse que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. »

Dieu aura le dernier mot. Oh, présentement le nom de notre Seigneur Jésus, il est blasphémé, il est jeté dans la boue. Toutes sortes de choses sont dites concernant Dieu, mais très bientôt, dans un jour très proche, tout genou va ployer, toutes langues vont confesser — et ça, ce sera à la gloire de Dieu le Père. Et à cela nous disons amen.

Regardons maintenant ensemble le quatrième commandement, les versets 12 à 15.

4e : Sabbat (5:12–15)

« Garde le jour du sabbat pour le sanctifier, comme l’Éternel, ton Dieu te l’a commandé. Six jours tu travailleras et tu feras toute ton œuvre ; mais le septième jour est le sabbat consacré à l’Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucune œuvre, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bœuf, ni ton âne, ni aucune de tes bêtes, ni ton étranger qui est dans tes portes, afin que ton serviteur et ta servante se reposent comme toi ; et tu te souviendras que tu as été serviteur dans le pays d’Égypte, et que l’Éternel, ton Dieu, t’a fait sortir de là à main forte et à bras étendu ; c’est pourquoi l’Éternel, ton Dieu, t’a commandé de garder le jour du sabbat. »

Remarquez que dans la deuxième partie de cette portion que nous venons de lire, que nous trouvons de façon très importante, que la raison pour laquelle Dieu a commandé de garder le sabbat dans la loi est très spécifique. C’est mentionné ici. La raison est là et c’est pour qu’il se souvienne qu’ils étaient en Égypte. Voilà. La raison qui nous est mentionnée n’a rien à voir avec le septième jour de la semaine de création et le repos où Dieu s’est reposé. La raison, c’est : « tu te souviendras que tu as été serviteur dans le pays d’Égypte et que l’Éternel, ton Dieu, t’a fait sortir de là à main forte, à bras étendu. C’est pourquoi l’Éternel, ton Dieu, t’a commandé de garder le jour du sabbat. » C’était pour se souvenir qu’ils avaient été des esclaves. C’était pour se souvenir qu’ils travaillaient sept jours sur sept, vingt-quatre sur vingt-quatre. Bon là, j’exagère peut-être, mais vous comprenez l’idée ici. C’était pour se souvenir de cela. Et il y a une autre raison aussi, on y vient dans quelques instants. Mais c’était un souvenir de leur esclavage qu’ils avaient été sans repos en Égypte. Il ne faut pas oublier ce fait quant à la loi. Il y a aussi une autre raison, encore une fois, on arrive dans un instant, mais permettez-moi de faire une petite parenthèse sur le septième jour de la Création.

Le repos du septième jour de la Création nous parle premièrement en type du repos de Dieu. Et si on veut avoir plus de détails à ce sujet, il faut tourner dans le livre des Hébreux, l’Épître aux Hébreux, lire le chapitre 4, spécifiquement du verset 1 à 11, où tout le contexte nous est présenté. On peut lire aussi une portion de la fin du chapitre 3 pour vraiment bien comprendre comment le tout se lie tout ensemble. Je vais simplement citer le verset 3, ça peut paraître étrange parce que si on ne lit pas toute la portion, on manque le contexte, mais je lis ceci : « Car nous qui avons cru, nous entrons dans le repos. » Et ce repos-là, c’est le repos de Dieu. Au verset neuf du chapitre quatre aux Hébreux, on lit : « Il reste donc un repos sabbatique pour le peuple de Dieu. » Ici, c’est dans le sens justement un repos pour tout le peuple. Donc, nous, c’est notre privilège par l’œuvre de Christ qui en est le point de départ d’entrer dans ce repos de Dieu. Voilà, le septième jour parle de ce repos.

Dieu l’avait établi, on le lit dans Genèse chapitre 2 au verset 3, que Dieu bénit le septième jour, il l’a sanctifié parce qu’en ce jour-là, il s’est reposé de toute son œuvre que lui a créée en la faisant. C’est un jour de repos qui a été sanctifié dès le commencement.

Mais remarquez très bien ceci. On ne voit pas que l’homme prend part à ce repos de Dieu lorsqu’il sanctifie le septième jour, ni que l’homme y soit invité à y avoir part d’une façon active. Pourquoi ? Eh bien, l’homme, il n’a pas travaillé dans la création. Est-ce que l’homme a travaillé pour créer ? C’est Dieu qui a travaillé ; c’est Dieu qui s’est reposé le septième jour. On ne voit pas non plus l’homme cultiver le jardin au septième jour avec peine et labeur. Le repos de l’homme a pas rapport là-dedans. La mention que Dieu a placé l’homme dans le jardin, elle est même faite après. Chronologiquement, on sait très bien qu’elle a été faite avant : il a créé l’homme, il l’a mis dans le jardin… Mais l’ordre dans lequel c’est mentionné dans le chapitre 1 et le chapitre 2 de Genèse, c’est après qu’il ait sanctifié le septième jour où c’est écrit qu’il s’est reposé de son œuvre de création à lui, que là, on voit l’homme placé dans le jardin et qu’il lui dit : « Cultive le jardin ». L’ordre est important dans ce genre de détails ici. Alors, l’homme, lui, le septième jour, quand lui, Dieu s’est reposé de toute son œuvre à lui, l’homme, lui, il n’avait pas de repos à faire. Il pouvait jouir de tout ce que Dieu avait fait. Il était dans le jardin, il n’y avait rien à faire, il n’avait même pas travaillé, il n’avait pas levé le petit doigt encore. Il était en train de faire comme : « Waouh ! Waouh ! » Puis de regarder Ève : « Waouh ! Hé hé, moi aussi, j’ai une compagne maintenant là. » C’était ça le septième jour. C’était le repos de Dieu. L’homme avait pas de travail, il pouvait jouir de tout ce que Dieu avait créé. Magnifique ! Puis Dieu, lui, se reposait de son œuvre.

Maintenant, on sait que Dieu se repose pas. Il travaille encore au salut de l’homme, puis à tout ça. Mais l’œuvre est accomplie et bientôt, nous allons être amenés dans le septième jour que Dieu a préparé. Ah ! Ce temps éternel : toujours avec Christ ! Lorsque toute l’histoire de l’humanité aura été terminée, Christ venu sur terre, établit son règne de mille ans… Quand tout ça sera passé, ce sera le repos de Dieu et nous serons là par la grâce de Dieu avec lui. Alors voilà, c’est de cela que nous parle le septième jour, le repos de Dieu.

Ce n’est pas le sabbat, ce n’est pas… Je sais qu’il y a beaucoup de parallèles, puis c’est très difficile pour plusieurs de faire la différence entre les deux. C’est important de comprendre : oui, il y a des similitudes, mais il faut comprendre les différences entre les deux. Donc, en ce qui concerne le sabbat, le sabbat est donné ici, maintenant, dans la loi, quatrième commandement, comme un mémorial de la délivrance d’Égypte. Le sabbat était un avant-goût du repos que le peuple, lui, allait obtenir en entrant dans la terre promise et ensuite, un rappel parce qu’il avait été esclave en Égypte. C’est ça le sabbat.

Et on ira trouver aussi une deuxième raison du sabbat dans la loi qui nous est mentionnée dans d’autres livres. Donc c’était un signe aussi de l’alliance de Dieu. Dans Ézéchiel, au chapitre 20, au verset 12, on lit ceci : « Et je leur donnerai aussi mes sabbats, pour être un signe entre moi et eux, afin qu’ils connussent que je suis l’Éternel qui les sanctifie. » Donc ici, Ézéchiel nous dit que le sabbat avait été donné comme un signe entre Dieu et Israël pour qu’Israël sache que l’Éternel, c’était lui qui les mettait à part de toutes les autres nations pour lui-même. Le sabbat est un signe pour Israël. Il n’y avait aucun autre peuple dans ce temps-là qui avait congé le samedi. Aucun qui avait congé le septième jour. C’était un signe. On lit aussi dans Exode, chapitre 31, verset 13 : « Toi, parle au fils d’Israël, disant : Certainement, vous garderez mes Sabbats, car c’est un signe entre moi et vous, en vos générations, pour que vous sachiez que c’est moi, l’Éternel, qui vous sanctifie. » Encore une fois, c’est la même chose. Le sabbat a été donné pour eux comme, entre autres, un souvenir qu’ils avaient été esclaves en Égypte. Mais surtout, deux fois répétés, un signe entre Dieu et eux, que c’était lui, l’Éternel, qui les sanctifiait, qui les mettait à part. Dans Lévitique 19, au verset 3, on lit : « Vous garderez mes sabbats. Moi, je suis l’Éternel, votre Dieu. » Donc, c’était quelque chose qui était pour Israël.

Ainsi voilà, le quatrième commandement, nous l’avons lu dans les versets 12 à 15. Les Juifs, nous le savons très bien, ils en ont fait une très grosse affaire et avaient ajouté plein de règles au sabbat. Dans le temps du Seigneur Jésus, la chose nous est présentée d’une façon évidente. Mais Jésus a remis les choses en place aussi lorsqu’il a dit que le sabbat était « fait pour l’homme, non pas l’homme pour le sabbat, de sorte que le fils de l’homme et seigneur aussi du sabbat ». Évangile de Marc, chapitre 2, versets 27 et 28. C’était pour le repos de l’homme dont il a besoin aussi. C’est encore une fois un signe entre Israël et Dieu et un mémorial de leur esclavage en Égypte. Il faut distinguer encore une fois le septième jour de la création, qui lui parle du repos de Dieu, qui est à venir pour l’homme — allez lire Hébreux chapitre 4.

Nous allons avoir part à cela dans la grâce de Dieu qui nous a rachetés par l’œuvre de Jésus-Christ. On peut dire amen pour cela. Et puis, il faut voir donc les similitudes et les différences qu’il y a entre le septième jour, le repos de Dieu, un type du repos de Dieu, et le sabbat qui a été donné dans la loi, quatrième commandement pour Israël. Mémorial de ce qu’ils étaient et signe entre eux et Dieu. Pas entre nous, chrétiens et Dieu. Il n’y a pas de signe. Voilà.

Pour le croyant, nous, on n’a plus besoin de suivre de loi. Le sabbat, rien à voir avec nous. Ce n’est pas un signe pour le croyant en Christ. Et puis Paul, il a rendu la chose très claire dans Colossiens, chapitre 2, verset 16, il a dit : « Que personne donc ne vous juge en ce qui concerne le manger ou le boire, ou à propos d’un jour de fête ou de nouvelle lune, ou de sabbat ». Parce qu’il y avait des personnes qui disaient : « Il faut garder le sabbat, puis… » Paul, il dit : « Que personne ne vous juge dans ces choses-là ». Et dans Galate, chapitre 2, verset 19, il dit : « Car moi, par la loi, je suis mort à la loi, afin que je vive à Dieu ». Voilà. On est mort à la loi pour que nous puissions vivre maintenant librement à Dieu.

Ainsi, c’est le seul commandement, le sabbat, qui n’est pas répété sous une forme quelconque en relation avec le croyant dans le Nouveau Testament. C’est le seul. Tous les autres commandements, on trouve un paquet d’instructions que le Seigneur Jésus nous a laissées ou par ses apôtres qui sont tout à fait similaires. On en a déjà cité quelques-uns, puis on verra dans les commandements qui suivent, le cinquième que nous allons regarder maintenant, qui est le verset 16, que plusieurs de ceux-ci reviennent tout à fait dans le Nouveau Testament. Encore une fois, par l’Esprit Saint, toutes ces choses sont accomplies d’une façon toute naturelle sans qu’on cherche à les accomplir de façon active.

Lisons le cinquième commandement, Deutéronome 5, verset 16.

5e : Honorer ses parents (5:16)

« Honore ton père et ta mère, comme l’Éternel, ton Dieu, te l’a commandé, afin que tes jours soient prolongés, et afin que tu prospères sur la terre que l’Éternel, ton Dieu, te donne. »

Éphésiens chapitre 6, verset 2. Qui ne connaît pas ce passage ? Qui fait un parallèle excellent avec ce commandement numéro cinq. Paul a dit que c’est en effet le premier commandement avec une promesse. Quelle est la promesse ? « Afin que tu prospères et que tu vives longtemps sur la terre. »

Quant au gouvernement de Dieu, c’est toujours vrai aujourd’hui, c’est toujours le cas. Dieu est le même. Et puis c’est pour cela aussi que ça nous est répété dans le Nouveau Testament. Il y a une promesse qui est reliée à cela. Et Paul, conduit par l’Esprit, répète cette même promesse.

Regardons maintenant au sixième commandement.

6e : Tuer (5:17)

« Tu ne tueras point. »

C’est court. Pas besoin de beaucoup de mots. Tu tueras point. L’homme, l’homme n’a pas l’autorité de tuer. Seul Dieu a l’autorité d’ôter la vie. Par contre, vu le mal, une provision importante a été faite immédiatement après le déluge. Dans Genèse chapitre 9, verset 6, il est écrit : « Qui aura versé le sang de l’homme, par l’homme son sang sera versé ; car à l’image de Dieu, il a [été fait]. » Et puis voilà, Dieu demandait que si quelqu’un tuait quelqu’un, ou un animal tuait une personne, que cette personne ou cet animal soit mis à mort parce qu’il a été fait à l’image de Dieu. Mais en tant que tel, l’homme n’a pas l’autorité de juger : toi, tu meurs aujourd’hui, toi, tu vis aujourd’hui. C’est une prérogative divine, mais [Dieu] a donné cette instruction pour que justement le mal soit « curbed », étouffé, mis…, empêché, bref, voilà. Il a donné cette instruction pour ça.

Jésus a dit : « Vous avez ouï qu’il a été dit aux anciens : “Tu ne tueras pas ; et quiconque tuera, sera passible du jugement”. Mais moi, je vous dis que quiconque se met en colère légèrement contre son frère sera passible du jugement ; et quiconque dira à son frère : “Raca”, sera passible du jugement du sanhédrin ; et quiconque dira “fou”, sera passible de la géhenne du feu. » Évangile de Mathieu, chapitre 5, versets 21 et 22. Quelqu’un dira que peut-être, il n’a jamais tué. Soit, mais le Seigneur nous dit quelque chose qu’avec nos paroles, nos paroles sont suffisantes pour détruire quelqu’un. C’est comme le tuer aussi. Et puis cette personne-là est aussi digne du jugement que s’il avait tué la personne. Donc, on voit que la loi est toujours là, mais en Christ, le niveau moral est encore plus haut. Voilà ici, c’est un parallèle qu’on fait. Aujourd’hui, encore une fois, on n’est pas appelé à tuer, mais on est appelé à suivre le Seigneur Jésus pour le glorifier en toutes choses.

Regardons maintenant au septième commandement, verset 18.

7e : L’adultère (5:18)

« Et tu ne commettras point adultère. »

On lit dans Genèse 2 verset 24 : « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair. » Et Jésus a dit aussi dans Mathieu 19 versets 5 et 6 : « “C’est pourquoi, l’homme laissera son père et sa mère et sera uni à sa femme ; et les deux seront une seule chair.” ? Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Ce donc que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas. » Et à un autre endroit, le Seigneur dira dans le chapitre 5, versets 27 et 28, toujours de l’Évangile de Mathieu : « Vous avez ouïe qu’il a été dit : “Tu ne commettras pas adultère”. Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter, a déjà commis adultère avec elle dans son cœur. » Alors, on voit encore une fois dans ce cas-ci que la barre, elle est placée très haute. Ce n’est plus juste une question de commettre l’acte, tout aussi mauvais aujourd’hui encore, ça n’a pas changé, Dieu n’a pas changé, sa moralité n’a pas changé. Juste le faire dans notre cœur, c’est le même péché. Tout commence dans le cœur.

L’union maritale est une image de l’union entre Christ et son assemblée. Détruire cette image, qu’est le mariage, c’est aussi atteindre cette image de Christ et de l’Assemblée, mais c’est aussi détruire ce que Dieu a établi. Et dans notre société aujourd’hui, cette union du mariage, elle est mise de côté complètement et rejetée. On sait pourquoi : parce que l’ennemi de ce monde, il veut détruire ce que Dieu a établi. On n’ira pas trop sur le sujet, mais voilà ici pour le septième commandement qui nous était présenté.

Regardons maintenant au huitième commandement, le verset 19.

8e : Voler (5:19)

« Et tu ne déroberas point. »

C’est aussi très simple. Éphésiens chapitre 4, verset 28, je vais juste faire ce commentaire pratique, c’est écrit : « Que celui qui dérobait ne dérobe plus, mais plutôt qu’il travaille en faisant de ses propres mains ce qui est bon, afin qu’il ait de quoi donner à celui qui est dans le besoin. » Alors voilà, encore une fois dans le Nouveau Testament, on trouve que l’accomplissement de cela, en effet, ce n’est plus de dérober, mais c’est de même pouvoir aider ceux qui sont dans le besoin. Une réflexion pratique en relation avec ce huitième commandement.

Regardons maintenant au neuvième commandement.

9e : Faux témoignage (5:20)

« Et tu ne diras point de faux témoignages contre ton prochain. »

Dire de faux témoignages de son prochain. Le jugement pour les menteurs est le même que pour d’autres péchés qui sont bien plus graves encore. On le trouve, entre autres, dans Apocalypse chapitre 21 au verset 8. « Mais quant aux timides, et aux incrédules, et à ceux qui se sont souillés avec des abominations, et aux meurtriers, et aux fornicateurs, et aux magiciens, et aux idolâtres, et à tous les menteurs, leur part sera dans l’étang brûlant de feu et de soufre, qui est la seconde mort. » On peut rester surpris hein ; « Bien voyons ! Des fornicateurs, des idoles, des magiciens, des choses comme ça, OK, [mais] des menteurs aussi ? » Les menteurs aussi. C’est sérieux comme ça devant Dieu, le mensonge. Dire de faux témoignages, c’est vraiment l’intention de dire du mal au sujet de quelqu’un ou de dire des choses pas nécessairement mal, mais qui vont dépeindre une image fausse, qui vont tromper l’autre personne. Ça, c’est tout un problème que Dieu a [avec cela]. Satan, c’est ce qu’il a fait : il nous a trompé. C’est lui qui trompe aussi. Il est menteur dès le commencement. Il est le père du mensonge et c’est une chose très grave devant Dieu.

Pour nous, une courte réflexion pratique, [il y a] quelques passages qui en parlent, mais Éphésiens 4 verset 25, c’est écrit : « C’est pourquoi, ayant dépouillé le mensonge, parlez la vérité chacun à son prochain ; car nous sommes membres les uns des autres. » Frères et sœurs, pourquoi, pourquoi [ne] pas dire la vérité ? On on est membre des uns des autres ! Disons la vérité à l’un et à l’autre. Voilà, [une] réflexion pratique. Regardons maintenant le dixième commandement, le verset 21.

10e : Convoitise (5:21)

« Et tu ne convoiteras point la femme de ton prochain ; et tu ne désireras point la maison de ton prochain, ni son champ, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni rien qui soit à ton prochain. »

La convoitise est une démonstration très simple du péché dans le cœur de l’homme. On lit dans Romain chapitre 6 au verset 12 : « Que le péché donc il ne règne point dans votre corps mortel pour que vous obéissiez aux convoitises de celui-ci ». Donc, on voit que la convoitise est directement liée à cette nature que nous avons. Dans Jacques chapitre 1, versets 14 et 15, nous lisons : « Mais chacun est tenté, étant attiré et amorcé par sa propre convoitise ; puis la convoitise ayant conçu, enfante le péché ; et le péché étant consommé, produit la mort. » Donc, on voit l’ordre. On a… être attiré par la convoitise, qui elle, quoi ? « ayant conçu, enfante le péché ».

C’est aussi à cause de la convoitise que la bonne semence reste sans fruit dans bien des cœurs. Dans sa parabole, le Seigneur Jésus, avec le semeur, il parle justement de la semence qui tombe parmi les épines. Et puis, ce sont des personnes qui ont entendu la parole, mais que « les soucis du siècle, la tromperie des richesses, les convoitises à l’égard des autres choses, entrent, étouffent la parole, et elle est sans fruit ». Alors, pour nous, c’est bien sûr, si on marche par l’Esprit, si on aime Dieu, si on aime son prochain comme soi-même — ce sont des passages que nous verrons plus tard dans le livre du Deutéronome — que si nous marchons de cette façon, nous accomplissons toute ta loi. L’Esprit Saint nous fait vivre toutes ces choses-là d’une façon naturelle.

Voilà pour ces dix commandements avec quelques réflexions que nous avons eues sur ces passages. On va maintenant passer au passage, au paragraphe suivant, en lisant pour commencer le verset 22 ensemble.

Réaction du peuple à la montagne de feu

Comment la loi a été donnée (5:22)

« L’Éternel prononça ses paroles à toute votre congrégation, sur la montagne, du milieu du feu, de la nuée et de l’obscurité profonde, avec une voix forte, et il n’ajouta rien. Et il les écrivit sur deux tables de pierre, et me les donna. »

On trouve dans cette section des versets 22 à 27 la réaction du peuple à la montagne de feu pour ainsi dire. C’est un peu le titre que j’ai donné ici.

Eh bien, on voit ici que la loi a été donnée sur deux tables de pierre. On pourrait y voir en cela l’inflexibilité et la permanence de la loi. La loi ne donne pas la force pour l’accomplir, mais elle déclare avec dureté ce qui condamne le pêcheur.

Ce que Dieu fera pour son peuple Israël se lit entre autres dans Ezéchiel, chapitre 36, au verset 26 : « Et je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai au-dedans de vous un esprit nouveau ; et j’ôterai de votre chair le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair ». Je cite ce verset parce que c’est un contraste intéressant avec la pierre, la loi, sa dureté, son inflexibilité, sa permanence aussi, et l’œuvre que Dieu doit faire dans un cœur dans les faits pour qu’il s’approche de lui. Dieu l’a déjà fait en ce qui nous concerne par l’œuvre de Christ. On le trouve de façon indirecte dans ce passage de 2 Corinthiens au chapitre 3, au verset 3, où Paul dit aux Corinthiens : « Car vous êtes manifestés comme étant la lettre de Christ, dressée par notre ministère, écrite non avec de l’encre, mais par l’Esprit du Dieu vivant, non sur des tables de pierre, » comme la loi, « mais sur les tables de chair du cœur. » Et ça, c’est vraiment le travail de l’Esprit pour chacun d’entre nous. Il nous donne un cœur nouveau pour obéir d’une façon naturelle à ce qui est agréable devant Dieu. Ce n’est plus une loi écrite sur de la pierre, mais c’est vraiment écrit sur nos cœurs. C’est le travail de l’Esprit.

Lisons maintenant les versets 23 à 27.

La réaction du peuple (5:23–27)

« Et il arriva que, lorsque vous entendîtes la voix du milieu des ténèbres, la montagne était brûlante de feu, vous vous approchâtes de moi, tous les chefs de vos tribus et vos anciens, et vous dites : Voici, l’Éternel, notre Dieu, nous a fait voir sa gloire et sa grandeur, et nous avons entendu sa voix du milieu du feu ; aujourd’hui nous avons vu que Dieu parle avec l’homme, et que l’homme vit. Et maintenant, pourquoi mourrions-nous ? car ce grand feu nous dévorera ; si nous entendons encore la voix de l’Éternel, notre Dieu, nous mourrons. Car qui, de toute chair, a entendu, comme nous, la voix du Dieu vivant parlant du milieu du feu et est demeuré en vie ? Toi, approche, et écoute tout ce que dira l’Éternel, notre Dieu ; et toi tu nous diras tout ce que l’Éternel, notre Dieu, t’aura dit, et nous l’écoutnerons, et nous le pratiquerons. »

C’est encore un passage où on pourrait s’attarder sur un, un bon nombre de mots pour en tirer profit. Mais on va aller rapidement. On va simplement mentionner qu’aujourd’hui, nous avons, la pleine révélation de Dieu en Jésus-Christ. Elle n’est plus partielle comme nous la trouvons dans ces passages ici, comme c’était le cas pour Israël — la montagne de feu, toutes ces choses. Ce n’était pas une pleine révélation de Dieu. On a maintenant un libre accès par Jésus-Christ à la présence même de Dieu. Ce n’est pas une montagne qui était sanctifiée, qui ne fallait même pas qu’un animal ou quiconque commence à monter parce qu’il devait être mis à mort. Non, il n’y a plus de crainte. Christ a tout accompli. Approchons-nous de lui par conséquent. On trouve ce beau passage, Hébreux 4 verset 16 : « Approchons-nous donc avec confiance du trône de la grâce, afin que nous recevions miséricorde et que nous trouvions grâce pour avoir du secours au moment opportun. » Puissions-nous être frappés de la grandeur de Dieu aussi et de sa sainteté et garder sa parole avec sérieux. Lorsqu’on lit un tel passage dans le l’Ancien Testament, on doit réaliser que oui, c’était une chose très impressionnante et terrible, mais c’est le même Dieu que nous avons aujourd’hui. Bien évidemment, ayant relation avec Dieu maintenant, l’Esprit qui est en nous nous fait dire : « Abba, Père » ; puis c’est plus avec une crainte comme le peuple d’Israël avait, que nous nous approchons de Dieu. C’est pas comme une sainte montagne en feu, mais c’est dans sa présence. Mais néanmoins, nous devons garder cette même admiration, ce même respect de notre Dieu dans sa grandeur et sa sainteté. Quel amour il a eu pour nous !

Ainsi, ce qui nous convient, c’est une sainte crainte, et d’autant plus que nous avons l’Esprit de Dieu en nous et que nous sommes lavés de tous nos péchés. Ce n’est pas la peur comme le peuple alors — ce n’est pas juste une crainte, on tremble — mais c’est avoir cette crainte de lui déplaire dans les faits. C’est cela la vraie crainte de Dieu ; ce n’est même pas juste une question de lui déplaire, mais c’est de désirer lui être agréable à tous égards, de vouloir lui plaire à tous égards. Il y a un passage à Nouveau Testament qui nous le mentionne dans Colossiens chapitre 1 au verset 10, qui nous dit que nous désirons « marcher d’une manière digne du Seigneur pour lui plaire à tous égards ». Alors, craindre Dieu : oui, bien sûr, ne pas vouloir lui déplaire, mais positivement vouloir faire ce qui est agréable devant lui. Ça, c’est le chemin excellent que nous avons aujourd’hui dans la parole. Alors, puissions-nous jouir de cette communion, nous tous, toujours plus, comme de bien aimés enfants, dans l’attente de la venue de notre Seigneur Jésus-Christ. Je passe vite sur cette section, il y aurait beaucoup de choses à dire, mais voilà, le temps toujours, court après nous. Au ciel, on pourra méditer aussi longtemps qu’on veut, mais là, il faut avancer.

Lisons maintenant les versets 28 à 31 ensemble pour le paragraphe suivant.

Réponse de l’Éternel au peuple

« Et l’Éternel entendit la voix de vos paroles, lorsque vous me parliez ; et l’Éternel me dit : J’ai entendu la voix des paroles de ce peuple, qu’ils t’ont dites : tout ce qu’ils ont dit, ils l’ont bien dit. Oh ! s’ils avaient toujours ce cœur-là pour me craindre et pour garder tous mes commandements, afin de prospérer, eux et leurs fils, à toujours ! Va, dis-leur : Retournez à vos tentes. Mais toi, tiens-toi ici auprès de moi, et je te dirai tous les commandements et les statuts et les ordonnances que tu leur enseigneras, afin qu’ils les pratiquent dans le pays que je leur donne pour le posséder. »

Dans ce très beau passage, on trouve le cœur de Dieu. Voilà le cœur de Dieu et la pensée de Dieu, c’est que le peuple puisse prospérer à toujours, de génération en génération. C’est dans la crainte de Dieu et en gardant sa parole, car il marchait avec un Dieu trois fois saint. Mais Dieu connaissait le cœur de l’homme qui n’a pas changé, même aujourd’hui. Mais grâce soit rendue à Dieu, la grâce est intervenue et ce sont maintenant des impératifs, les impératifs de l’amour pour ainsi dire, qui nous attirent, et non pas la crainte. Par l’Esprit Saint, nous gardons la parole du Seigneur Jésus, nous gardons ses commandements, nous demeurons en lui et en son amour, nous avons la place de fils de Dieu par son œuvre accomplie. Et si nous manquons, nous avons un souverain sacrificateur, un avocat pour nous approcher de nouveau alors que nous nous sommes éloignés. Dieu accomplit son propos et nous en faisons partie. Gloire à Dieu, en Jésus-Christ notre Seigneur, pour la grâce immesurable qui nous a été faite. Aujourd’hui aussi, en marchant fidèlement, nous jouissons pratiquement de la communion du Père et du Fils et réalisons pratiquement nos bénédictions dans les lieux célestes en Christ, et ainsi, nous pouvons prospérer dans nos âmes et profiter de ces choses, avec nos enfants, dans la famille, jusqu’à ce que le Seigneur vienne selon sa promesse.

C’est la crainte de Dieu qui ressort le plus ici et c’est encore ce, qui lui plaît. Nous Le craignons en sainte révérence, comme on a mentionné tantôt, car c’est auprès de Lui que se trouve le salut et le pardon — lui qui pardonne nos grandes iniquités à grand prix. C’est remarquable que le peuple reconnaisse qu’il a bien entendu la voix de Dieu et qu’il ne soit pas mort (verset 24 à 27) et que Dieu est un feu consumant — et il demeure le même, comme nous l’avons vu. Le peuple a la bonne attitude de crainte avec le désir d’obéir. Et c’est là ce qui peut être… pour lui une source de bénédiction et de communion avec Dieu. Mais ce qui surprend dans le passage — puis dans les faits, ce n’est pas aussi surprenant que ça — c’est que le travail de conscience de leur état de pécheur s’arrête là. On sait que ce n’est pas si surprenant que ça non plus parce que c’était dans les faits les voies de Dieu à ce moment-là. La pleine révélation de Dieu n’avait pas été faite. Mais voilà, au lieu de s’humilier, de confesser leurs péchés et être pardonnés et ne plus vivre dans la crainte, comme on lit dans 1 Jean chapitre 4 verset 18, bien ils ont peur. C’est ce qu’on trouve dans notre texte ici : ils ont peur. Et puis, non seulement ils ont peur, mais ils ont peur d’être consumés et de mourir dans sa présence, alors que pourtant ils sont encore tous en vie devant Dieu. Combien nous avons infiniment plu, nous, aujourd’hui, et tout — on a tout — dans la personne de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. L’âme est véritablement mise en liberté devant la présence de Dieu même. Et puis nous jouissons de son amour envers nous — un amour qui est versé dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné. (Romains chapitre 5 verset 5). On connaît Dieu dans un caractère plus complet en son Fils bien-aimé et nous le craignons, car encore une fois, c’est auprès de lui que nous trouvons le pardon et le salut. Et nous marchons à tous égards, comme on a vu juste avant, pour lui plaire.

Combien il est triste d’un autre côté que parfois nous nous comportions comme les Israélites d’autrefois dans la présence de Dieu. Au lieu d’être consommés dans l’amour, comme on dit dans 1 Jean 4:18, encore une fois, nous nous approchons avec crainte, comme à la montagne embrasée de feu, comme on a vu dans Hébreux chapitre 12, versets 18 à 24. Alors que dans les faits, nous devrions connaître beaucoup mieux, et bien, on a peur. Nous ne connaissons pas véritablement, alors, l’amour illimité de Dieu. Il nous appelle pourtant : mes enfants. Il nous aime plus tendrement qu’une mère, mais nous avons peur. Nous offensons alors son amour et nous nous privons de la pleine jouissance de cette relation que nous avons avec lui en Jésus-Christ. Rien, absolument rien ne peut nous séparer de son amour. Même le péché ne peut pas nous séparer de son amour. Il peut nous séparer de la jouissance de son amour, mais il ne va jamais nous séparer de son amour. Il faut, si le péché arrive malheureusement dans notre vie, si on est surpris par le péché pour prendre l’expression biblique, il faut le confesser et croire à son plein pardon. Et puis, il faut aussi s’approcher en pleine assurance. Il n’y a plus aucune crainte servile. Il y a une sainte révérence et nous marchons afin de lui plaire à tous égards. Que Seigneur nous donne de saisir davantage ces choses précieuses et puissions-nous nous reposer dans son amour !

Lisons maintenant les versets 32 et 33 pour compléter notre chapitre 5. Donc les versets 32 et 33.

Exhortation de Moïse alors qu’il rappel ces choses (5:32-33)

« Vous prendrez donc garde à faire comme l’Éternel, votre Dieu, vous a commandé ; vous ne vous écarterez ni à droite ni à gauche. Vous marcherez dans tout le chemin que l’Éternel, votre Dieu, vous a commandé, afin que vous viviez, et que vous prospériez, et que vous prolongiez vos jours dans le pays que vous posséderez. »

On a vu que le peuple a craint et que Dieu a répondu à cela en plaçant Moïse comme intermédiaire — on le mentionnait au début de la présentation du chapitre — eh bien, Dieu a aussi manifesté son désir que le peuple marche toujours ainsi, dans cette sainte crainte et dans l’obéissance, car c’était la seule façon par laquelle ils allaient être bénis. On n’oublie pas, c’était une transaction entre deux parties, c’était une alliance. S’il faisait ce que Dieu avait commandé, Dieu allait aussi donner ses bénédictions comme il avait promis. Alors Moïse maintenant — Moïse dans ce court passage que nous venons de voir — il leur dit : « Prenez donc garde à faire comme l’Éternel, votre Dieu, vous a commandé, s’il vous plaît. Il vient d’établir une alliance avec vous, pas avec nos pères, avec vous tous qui êtes d’ici bien vivants, qui entendez dans vos oreilles ce que je suis en train de vous dire. Vous allez entrer dans la terre promise ; gardez la parole de l’Éternel ! » Quand on va arriver à la fin du Deutéronome, Moïse… il savait très bien que ce n’est pas ça qui allait arriver parce que Dieu lui a dit d’avance que malheureusement, le peuple allait s’écarter. Mais Moïse ici là, il présente toute cette loi au peuple. Ça devait être une longue journée. Nous, on prend plusieurs semaines, plusieurs études, pour regarder à ces passages, mais Moïse a livré tout ça, ce discours-là, auprès du peuple alors qu’il s’apprêtait à entrer dans le pays et que lui, après, allait monter sur la montagne et mourir. Alors Moïse leur rappelle maintenant ces faits et dit au peuple de faire exactement comme ils ont dit ; de marcher dans ce chemin afin de vivre et de prospérer.

Bien évidemment, notre prospérité spirituelle se trouve, pour nous aussi, dans la connaissance de Dieu et de son fils Jésus-Christ, et de ses voies et du chemin dans lequel nous avons à marcher — non seulement dans la connaissance des choses, mais aussi de marcher dans celle-ci. Le Seigneur Jésus, dans la parabole de la maison qui est bâtie soit sur le roc ou soit sur le sable, dans les deux cas il dit que celui qui entend, on peut tous entendre, mais c’est seulement ceux qui mettent en pratique qui sont édifiés, établis sur le roc. Les autres, ils peuvent bien entendre autant qu’ils veulent, avoir autant de connaissances intellectuelles, s’ils ne mettent pas en pratique dans leur vie, c’est bâti sur du sable, puis ça ne va pas tenir. Alors, il y a une multitude de croyants aujourd’hui qui se privent de bénédictions toutes simples parce qu’au lieu d’obéir avec simplicité de cœur à ce que le Seigneur nous demande dans sa parole, ils font les choses selon leurs propres pensées : « Ah, mais ce passage-là, c’était pour dans… Puis ça, ça veut-tu vraiment dire… » Puis les mêmes arguments de Satan. La bénédiction se trouve dans une obéissance simple. La Bible n’a pas été écrite pour que ce soit juste des théologiens qui comprennent, puis des gens qui ont étudié toute leur vie ou qui ont eu des expériences extraordinaires. Ça a été écrit par du monde bien ordinaire — mais aussi des gens pas trop ordinaires comme Paul quand même, il était assez éduqué — mais ça a été écrit pour être compris, surtout compris par ceux qui ont l’Esprit Saint qui leur fait comprendre ces choses-là. Donc voilà, on entend la parole, on la met en pratique. Ces, ces instructions-là que Dieu nous donne pour nous aussi dans le Nouveau Testament aujourd’hui, et bien elles touchent toutes les facettes de notre vie. Elles touchent entre autres notre façon de vivre, puis elles touchent entre autres aussi la manière dont nous devrions nous rassembler comme enfants de Dieu, en assemblée ou en église, comment on devrait faire cela. Il y a tellement d’incompréhensions, il y a tellement d’erreurs qui sont véhiculées même juste sur ce sujet-là. Le Seigneur nous donne un œil simple pour lire sa parole avec simplicité et la mettre en pratique avec un cœur pur, tout simplement, qui ne cherche pas son intérêt personnel ou l’intérêt des autres ou à défendre un nom ou, ou des idées, mais à juste faire qu’est-ce que Jésus a demandé. C’est ça un cœur pur, c’est ça avoir un œil simple. C’est faire ce que le Seigneur a demandé en toute simplicité. Et puis bien sûr, ces choses qui nous sont laissées dans le Nouveau Testament aussi nous, nous parlent de choses précieuses dont les promesses de Dieu incluant la parole prophétique, n’oubliant pas que « l’esprit de prophétie est le témoignage de Jésus. » On dit ça dans l’Apocalypse chapitre 19, au verset 10. C’est très beau ! Toutes ces choses-là, Dieu nous les a laissées pour qu’on les garde et puis qu’on marche dans celle-ci. Bien sûr, la parole prophétique, on ne peut pas marcher dans celle-ci, mais ça devrait avoir un impact présent sur nos cœurs. Le Seigneur Jésus vient, vient très bientôt selon sa promesse. Puis, on marche pratiquement à la lumière de cela. Voilà.

Ce qui nous convient, c’est marcher en simple obéissance. Et puis faire cela, c’est une source de joie et puis ça nous fait grandir dans la communion avec le Seigneur. Il nous donne d’approfondir les choses de Dieu aussi. Encore une fois, pas seulement connaître intellectuellement, mais vraiment marcher dans ces choses qui nous ont été données. Quand les raisonnements s’élèvent, alors nous prenons la place de juge de la parole. Et puis, au lieu que la parole ait autorité sur nous, c’est nous qui nous plaçons au-dessus de celle-ci. Et en faisant cela, on se place un peu au-dessus du Seigneur, pour ainsi dire : « Oh Seigneur, t’as dit ça, mais, ah, c’est pas ça que tu voulais dire hein, bien sûr. » Faisons très attention, parce que si nous agissons comme ça, nous allons aussi nous priver de la communion de l’Esprit Saint sur ces choses qui nous sont révélées dans les Écritures. Peut-être qu’on va avoir notre façon de penser, notre façon de voir, notre façon de faire, mais l’esprit ne pourra pas dire : « Ah oui, c’est ça. » On va se priver de la communion de l’Esprit dans ces choses-là. Notre bénédiction commence et se poursuit avec une simple obéissance confiante. Voilà.

Et voilà aussi pour ces quelques réflexions pratiques sur le chapitre 5 du Deutéronome. Dieu voulant, on continuera dans le chapitre 6. Peut-être que, au contraire, le Seigneur sera venu d’ici ce temps-là, ce à quoi nous disons : « Amen, viens Seigneur Jésus. » Mais dans l’attente de la venue du Seigneur, je vous dis à bientôt !